Le JAM épisode 2: le retour (pour de vrai)

La deuxième session du JAM littéraire commencera le vendredi quatorze Octobre à 19h00. Pour de vrai cette fois.

Ceux qui ont mon téléphone, vous m'y ferez penser, hein?

Heeey t'y penses tout seul patatos C'est toi le chef

BONJOUR ALORS ON COMMENCE AVEC DU RETARD BON D'ACCORD
Vous avez quarante-huit heures pour écrire un truc avec ces contraintes:
-Un personnage est aveugle.
-Objet à caser: une bombe d'insecticide.
-Phrase à caser: "Eh bien! Heureusement que je portais cette couleur sur moi!"

Bonne chance.

Ok ça roule Je prends

Lowar se tenait face à Maître Azaz dont la réputation n'était plus à faire. Cette dernière, concentrée à l'extrême se tenait en garde de combat. Le jeune homme, surpris par la précision des gestes de son adversaire visiblement aveugle, jeta un regard vers Félicia qui observait la scène, impassible. l'atmosphère devenait oppressante, si bien que le silence régna en maître... jusqu'à ce que Lowar se décide à porter la première attaque. A sa grande surprise, Maître Azaz se décala légèrement sur la gauche et le jeune homme eut tout juste le temps de se réceptionner, puis, de se protéger contre le puissant coup de pied fouetté de Maître Azaz.

Haletant, le jeune homme effectua une roulade afin d'éviter les coups et se releva. Puis, surpris, il regarda son adversaire se remettre en garde et resserra la ceinture de son pantalon, puis soudain, il sentit quelque chose de dur. Il extirpa l'objet de sa poche et vit qu'il s'agissait de la bombe d'insecticide qu'il avait utilisé lors de la dernière nuit à la belle étoile avec Félicia, lorsqu'ils avaient servi de repas aux moustiques. Depuis, il en avait toujours une dans son sac ou sa poche. Il ne put s'empêcher de sourire lorsqu'il y repensa, puis, il secoua la tête afin de se recentrer sur le combat en cours. Lowar sourit et lança la bombe d'insecticide, tel un boomerang en direction de Maître Azaz. Le lancer était précis, fluide. La femme n'avait aucune chance de l'éviter. La bombe déchirait l'air et atterrit... dans la main de Félicia qui venait de s'interposer, le visage fermé:

- Merci mon amie ! Tu sais quoi n'empêche ? Heureusement que je portais cette couleur noire sur moi car, imagine si j'avais mis du rouge ! Il m'aurait touché en plein coeur ! rit Azaz.

C'est QUOI ces contraintes

(non je rigole c'est rigolo)

Je suis pas sûre du tout d'avoir le temps perso (j'aimerais bien ! On verra) mais en tout cas demain soir après le CC je fais une alerte pour attirer les gens !

Bon euh, j'espère ne pas être la seule cette fois héhé

DESOLEE JE PEUX PAAAAS JE SUIS DEBORDEE


Bon peut-être que j'aurai le temps pour un texte court, ce soir

BON. Fuck it je participe. C'est plus rigolo que de dessiner des bonhommes mannequins.





Il zigzaguait depuis près d'une heure entre ces quatre murs.

Il savait qu'il y en avait quatre, parce qu'il s'était cogné au moins dix fois contre chacun d'eux. Sa pauvre tête le lançait douloureusement, son rostre s'était tordu et la douleur palpitait dans tout son petit corps de moustique.

Il était coincé. Il s'était laissé piéger. Un moustique aveugle n'avait, de base, que très peu de chances de survivre - heureusement, son odorat et capteurs thermiques parvenaient, tant bien que mal, à diriger sa jeune carcasse maladroite. En général.

Il avait suffi d'une fenêtre ouverte puis refermée en hâte. D'un appel d'air ridicule à l'échelle humaine mais qui l'avait happé tel une brindille minuscule alors qu'il vaquait à ses occupations hors de l'enceinte de cette maison. Et pouf ! D'un coup le froid cristallin de l'hiver avait disparu, les odeurs légères et glaciales de l'herbe couverte de rosée s'étaient diluées dans une nouvelle atmosphère inconnue, un nouveau monde dont il ne savait rien. Chaleur sèche, parfum fort et chaud d'un intérieur humain, fumet du bois mort dont étaient faits les vieux meubles. ll était prisonnier.

Il se cogna une nouvelle fois contre un angle cruel dont le plastique dur n'émettait ni chaleur ni odeur qui l'aurait rendu détectable. Il chuta quelques secondes, léger comme un rêve insectoïde, puis reprit le contrôle de son corps meurtri et poursuivit tant bien que mal sa course bourdonnante. Ce semblant de chemin qui ne le menait nulle part, et qui l'épuisait chaque seconde un peu plus sans aucun espoir de trouver une sortie.

Il était perdu. Il allait mourir.


Depuis une bonne demi-heure, une petite fille haute comme trois pommes l'observait tourner avec désespoir entre les murs blancs. Elle se tenait cachée sous la table et sortait la tête de temps en temps afin de le voir s'écraser à nouveau contre une poêle ou un buffet ; lorsque cela arrivait, elle rentrait le cou comme une tortue blessée et poussait un petit cri d'empathie pour le pauvre moustique. Puis continuait de l'observer, fascinée par ce petit être perdu chez elle.

On entendit soudain une lourde cavalcade ébranler l'escalier, puis le pas de porte, puis le plancher ; une voix d'homme tendue d'agacement tonna dans le silence :
- Il est où ce satané moustique qui tourne depuis tout à l'heure ?! Pas moyen de travailler tranquille dans cette maison, même d'en bas je l'entends bourdonner ! Je vais te le réduire en charpie...

Sans remarquer sa fille bien cachée, l'homme leva la tête, repéra le nuisible, fronça les sourcils et alla ouvrir un placard au fond de la pièce. Il en sortit une bombe insecticide, dont les couleurs agressives firent hérisser les cheveux de la petite fille aux aguets. Gagnée par la panique, alors que son père se relevait et brandissait l'arme mortelle, elle jaillit soudain de sous la table, bondit en un demi-cercle tournoyant et retomba sur ses pieds comme un chat.

- Ah ! Tu m'as fait peur ! Tu étais là, toi ? s'exclama le père pris de court.

Elle eut un grand sourire, dévoilant toute sa petite dentition perlée et percluse de trous.

Le bourdonnement du moustique avait disparu.

Indécis, le père tourna quelques minutes comme un lion en cage, bombe en main et yeux plissés, puis maugréa et disparut de nouveau dans l'escalier.

La petite fille tendit un doigt et le posa sur son t-shirt noir, puis le décolla et le porta devant ses yeux. Le petit moustique tendait son rostre tremblotant sans oser croire à sa bonne fortune.

- Eh bien ! Heureusement que je portais cette couleur sur moi, tu crois pas ? Sinon papa t'aurait vu tout de suite !

BON.
Comme Art a laissé tomber ou n'est pas là pour assurer son rôle, je vous dis :

1) si quelqu'u¨d'autre veut participer, il peut !
2) Votez dès maintenant pour votre texte favori ! GROUILLEZ BANDE DE PETITS POUETS EN SUCRE

Bon bha ça va ètre vite-vu
Les deux textes sont cools, rigolos tout ça tout ça mais Math a écrit "heureusement que je porte cette couleur noire sur moi" Elle a rajouté un mot.Elle a trichééééeee!!!! Bouh la tricheuse!!!
Donc mon vote revient à Corne