Mot à mot, ça veut dire quoi ? [en cours] Poèmes menteurs

J'aime bien ce premier poème.
J'avoue que sans le titre, je n'aurais pas compris le contexte.
Je suppose que ton poème a pour but de se mettre à la place de la personne étrangère qui doit lutter pour avoir "sa place". J'aurais aimé lire une strophe supplémentaire pour appuyer cela, mais ce n'est qu'un avis personnel.

Le petit truc qui me gène à la lecture :
Née dans un monde qui n’est pas le mien=> Né e dan zun mond' qui n'est pas le mi/en (ou mien)

Je peux faire abstraction de la lecture théorique et le lire Né plutôt que Né e.
Ce n'est pas si grave, mais ça peut dérouter

Ce poème est trop couuuurt bouhou !
Il est super beau, je trouve que sa simplicité n'est qu'une apparence. Tu fais passer beaucoup de choses derrière ces quelques mots.

Seul regret : la fin a l'air tronquée, le poème n'a pas l'air fini... On n'a pas cette sensation que c'est bon, on peut passer à autre chose ; c'est comme si tu t'étais interrompue en plein milieu d'une strophe. J'avoue que ça ma déstabilisée à la lecture.

Je ne trouve pas la fin tronquée. Puis il est court mais intense. Je suis assez difficile à amadouer niveau poésie mais là j'ai beaucoup aimé. On ressent bien les émotions, c'est le principal. Bonne continuation!

Merci beaucoup pour vos avis
Et effectivement, je voulais une fin abrupte, à bout de souffle
Quand au -e je n'y dérogerais pas, hélas, je l'aime ~

Jaime bien, j'étais pour dire que j'ai moins aimé la fin abrupte.. Je sais pas pourquoi d'ailleurs ! Mais si c'est pour l'effet alors c'est parfait !

Merci beaucoup, tant que cela fait réagir au final... N'est-ce pas le but ?

Hello hello, j'ai tout lu donc il est temps de laisser un petit commentaire!

Alors commentaire général: j'aime beaucoup quand tu utilises ce petit truc là, tu sais, les rimes internes? Ou quand des sons se reproduisent, ça crée un certain rythme, ça te happe un peu dans le poème sans que tu t'en rendes vraiment compte. Gros plus, surtout que c'est présent dans les deux!

Etrangère:
"Née dans un monde qui n'est pas le mien"
Les sons sont presque doux, le message a beau être dur, ça sonne doux, et ça donne un côté attachant je trouve
"J'ai grandi en ayant les yeux grands ouverts"
De l'espoir, de l'attachement, et là...
"Alors ils m'ont mis le visage à terre"
Bam. Tant de violence! Choquey et déçue. Enfin pour elle hein. On se comprend.
Le reste m'a curieusement moins marquée? Sûrement qu'une fois réalisé qu'elle avait été soumise à un rejet si violent, j'étais moi même en mode "nan mais arrête d'y croire, c'est dur mais c'est comme ça. Ah ben tu vois, tu te blesses en essayant! Damnit ces gosses..."
Puis y a eu le dernier couplet. Ce moment où tu réalises que le texte est au passé. Ce moment où tu réalises la violence des mots "crocs" et "cris". Au début je me disais "ben c'est plus marquant de finir par crocs, ça fait une fin plus ronde, ça donne une meilleure chute", puis j'ai relu et j'ai réalisé que ça finit abruptement, d'un seul coup. Par des cris. Damnit, tu l'as pas tuée hein, dis? D:
Bon poème en tout cas, mon cœur en a pris un coup!

Brûlure:
Alors j'ai dû le relire un paquet de fois celui là pour m'en faire une idée!
"Bercée par l’Absinthe
L'oubli malsain"
J'adore ces deux vers, la rime en sain et la répétition du son ss qui me berce presque dans la dureté du poème.
"Larme de lame"
Joli mais il me faut 3 fois à chaque relecture pour arriver à savoir si c'est larme de lame ou lame de larme, donc je l'apprécie pas vraiment à sa juste valeur je pense?
Et ce "Abdique" tout seul à la fin, froid, dur, violent: abdique est tellement plein de consonnes, c'est l'un des ordres les plus durs qui soient je trouve, surtout que ça sous entend renoncer à quelque chose pour lequel on se bat... dur!
Perso je l'interprète comme quelqu'un qui boit beaucoup trop pour oublier ses problèmes, mais j'arrive pas à déterminer si c'est la "maladie" qui le gagne et lui dit de mourir avec le abdique, ou si c'est un conseil d'arrêter de boire pour sauver le peu qui n'est pas gangrené par l'alcool... Ou même le diable ou la folie? Tellement de possibilités...
Chouette poème en tout cas, court donc moins prenant, mais qui me laisse pleine de questions sur ce coup!

Je t'attends au tournant pour les prochains!

Le premier poème est tout simplement autobiographique. Merci pour tes commentaires en tout cas, même si je ne m'y attendais pas du tout, ça fait vraiment plaisir. Je les écris, je n'ai pas de point de vue externe, et ça fait du bien. Le second poème est beaucoup plus ancien, il était dédié à une femme que j'aime.

Ton deuxième texte me donne la sensation d'un texte à la fois concret et abstrait, je ne sais pas expliquer, c'est un ressenti ;_;
Il est court et pourtant, je trouve qu'il dégage plus d'émotions que la plupart des textes "plus longs" pouvant exister (probablement par la folie, appuyée par l'absinthe qui est assez connue pour les effets cherchés par Zola "et compagnie"; ainsi que le malsain, la peur, la larme, qui imposent de la négativité forte, la lame qui impose une agressivité/un danger de mort ou de blessure.)

Il y a des sonorités cool
bercée / absinthe
peur / vagabonde
creux / reins

Les r et les s jouent sur l'ambiance négative déjà installée par les mots (ma parenthèse au-dessus) avec une agressivité (surtout les r) perceptible mais pas étouffante.

Je veux bien une explication pour

"Larme de lame
Qui épouse ta faim"

car je n'ai pas compris ><

On voit que tu choisis minutieusement tes mots. C'est beau

Merci beaucoup pour ce commentaire
Quant à cette partie;

"Aux creux de tes reins
Larme de lame
Qui épouse ta faim
Abdique"

C'est tout simplement érotique   Larme de plaisir, lame de plaisir, quant à la faim, de suite, elle prend son sens... J'espère avoir pu t'éclairer !

Hart : merci beaucoup, et oui, effectivement... j'essaie de faire en sorte qu'ils soient le plus percutant possible ♪