Je lance le MH21 .o./ Créez un texte ou/et une image en fonction de ce que vous inspire la musique (vous avez jusqu'à samedi 21h) !
Règles pour les courageux.:
Avant de débuter, les règles :
- Écoutez la musique de votre choix (ou les deux si vous y arrivez) parmi celles proposées comme source d'inspiration pour votre texte ou/et image. - Produisez n'importe quel type de texte (long/court, récit/théâtre/poésie/autre, complet/incomplet, etc) ou/et n'importe quel type d'image (grande/petite, peinture/stylo/collage/autre, complet/incomplet, etc), vous êtes libre comme Dieu. - Même si ce que vous avez en tête ne colle pas avec la musique, écrivez, dessinez, créez quand même ! Du moment que c'est la musique qui vous l'inspire, ne vous mettez pas de freins, vous êtes libre vous dis-je ! - Postez au plus tard le samedi (à 21h, car il y a le CC juste après) suivant pour procéder aux votes le dimanche (oui, vous avez une semaine pour produire). Possibilité de poster le lundi comme le mercredi, comme le samedi, etc, à vous de voir selon vos disponibilités, votre temps et vos envies ! - Pas besoin de s'inscrire, si vous voulez participer, poster un texte ou/et votre image suffit. - Postez votre texte/image ici, dans le sujet ! - Gardez vos commentaires pour le sujet des votes afin d'éviter les messages entre chaque texte, ça facilitera la lecture et le visionnage des créations. - Il est déconseillé d'aller voir le clip de la musique sur Youtube, ou autres plateformes vidéos, pour ne pas biaiser votre imagination, mais si vraiment vous n'avez pas d'inspiration et que vous voulez participer, aller voir le clip. - Ne participez pas si la musique ne vous inspire rien du tout ! Ce défis reviendra chaque semaine avec deux musiques différentes à chaque fois et qui pourra plaire comme déplaire. Donc, si une musique ne vous inspire pas à telle semaine, gardez à l'esprit que la suivante pourra vous inspirer ! - Interdiction formel de plagier ou de faire passer un écrit ou/et une image d'un autre pour votre propre création. C'est le risque d'un bannissement définitif qui vous guette dans le pire des cas.Le but est de créer, hors le processus de création implique de faire quelque chose de nouveau, quelque chose qui n'existait pas avant, donc pas de copie, même si vous citez vos sources et que c'est ce que vous rappel la musique. - La règle ci-dessus est en contradiction avec le collage ou le montage : Donc elle ne prend pas en compte ce que vous utilisez dans le cas d'un collage ou d'un montage car la création réside en la manière dont vous détournez les images de base pour en faire une nouvelle image (pensez juste à citer vos sources par respect envers les artistes qui vous ont permit de faire votre collage/montage). - Prenez du plaisir à participer. Si vous utilisez le MH comme un exercice pour vous forcer à produire, cela va se ressentir dans votre création et gâcher la saveur de votre texte/image.
Allez un truc avec Eiffel ^^ ------- Paris. Ses bruits. Ses odeurs. Sa mythique Tour Eiffel. Ses passants qui traversaient les routes n'importe comment sans se soucier des voitures.
Je regardais autour de moi, intriguée par cette ville où tout le monde vivait à cent à l'heure. Même le chien à côté du clochard semblait pressé pour je ne sais quelle raison. Bon, et si j'allais voir ce qui se tramait à côté de la Tour Eiffel ?
J'avançais tranquillement, en évitant de justesse le petit train guidant les touristes, quand soudain, quelqu'un me bouscula. Surprise, je perdis l'équilibre quelques secondes avant de lâcher une bordée de jurons aussi peu catholiques que drôles. L'homme, âgé d'une trentaine d'années se retourna.
- T'aurais pu t'excuser, sale péquenaud ! lançais-je avant de lui tourner le dos
Nain Fougère Créateur Uchronien
Messages : 446 Date d'inscription : 03/10/2016 Localisation : Quelque part dans un monde nouveau ! Humeur : Subjectivement Suprême.
Mon petit doigt me dit que c'est juste le titre qui t'as inspiré ce texte et absolument pas la musique (Si c'est le cas, tu es hors-sujet, c'est la musique qui doit t'inspirer quelque chose, pas le titre)
Parce qu'Eiffel c'est le nom du groupe, les paroles ne parlent absolument pas de Paris. Si tu avais écouter la musique, je met ma main à couper que tu n'aurais absolument pas écrit un truc sur Paris et la tour Eiffel xD
Je ne m'attendais pas à participer car les musiques proposées au Musik Hebdo ne m'inspirent pas en général, mais là, ya une exception ! La musique d'Eiffel m'a tellement inspirée que j'ai écris un texte quasi d'une traite au boulot x) Il ne paie pas de mine, mais ça colle à mon sens à la musique. Je le posterai ce soir après avoir fait de la relecture car sa V1 n'est clairement pas terrible.
Nain Fougère Créateur Uchronien
Messages : 446 Date d'inscription : 03/10/2016 Localisation : Quelque part dans un monde nouveau ! Humeur : Subjectivement Suprême.
Je poste mon texte. Dite moi ce que vous en pensez.
Couleurs de la vie (thème : The Shins - The Rifle's Spiral)
Environ 21h30 dans la salle de spectacle du grand cabaret, le rideau se lève dans la pour laisser apparaître le jongleur Marco Inoy, 35 ans en survêtement bleu et noir ; et son Berger-allemand ,Viko. Sous les applaudissements, le duo arrive en se balançant de droite à gauche au rythme de la musique entraînante. Le show peut commencer. Viko fait le pitre sur un skate-board posé sur un rail. Le chien sur son véhicule tourne ainsi autour de son propriétaire en amusant le public. Pendant ce temps, M. Inoy tout en dansant, jongle avec de nombreuses balles de toutes les couleurs. Il possède une dextérité stupéfiante. Les balles vont et viennent d'une main à l'autre, en passant dessous une jambe levée par moment. Il sait pimenter le jonglage à la perfection. Il est impossible de compter les balles tant elles vont vite. Il y a un jeu de lumière qui suit les balles et en met plein les yeux des spectateurs. On peut dire qu'ils en voient de toutes les couleurs. Par moment, Viko fait le beau et attrape une balle à pleine dent. Deux secondes à peine après, il la lâche au sol. La balle roule vers Marco qui magistralement la récupère avec un pied. Il la lance vers le haut pour à nouveau jongler avec. Le duo ne semble pas vouloir s’arrêter, tant leur jeu s'accorde magnifiquement au rythme de la musique endiablée. Le spectacle continue ainsi pendant près de deux minutes qui paraissent infinies. Finalement à un moment pour clore le show, Inoy lance toutes les balles en l'air sauf une. Son chien descend de sa planche. Et tout les deux, tout en se balançant à nouveau saluent sous les applaudissements. Le jongleur part d'un côté de la petite pièce et son chien de l'autre. Juste avant de disparaître dans les coulisse, Marco Inoy envoie la balle restante en direction de Viko. Celui-ci la récupère au vol et rejoint son maître sous une nouvelle pluie d’applaudissements. Le rideau se referme, magnifique spectacle, époustouflant. Et dire que Marco est aveugle, quelle prouesse.
Et voilà ma contribution (non, je ne me suis pas du tout laissée emballer par mon inspiration ) ! Je suis trop nulle pour trouver des bons titres à mes textes donc j'ai repris le titre de la chanson. Le texte est bancal, la fin est bizarre, mais tant pis. Je ferais mieux la prochaine fois Merci pour la découverte de ce groupe, Nain, j'aime bien leurs chansons !
Le même train
Depuis mon enfance, mon voisin Armando me nargue. Ce qui nous différencie : la fortune de nos parents. Né avec une cuillère en argent dans la bouche, il n’a jamais souffert de la faim ou du froid comme moi, j’ai pu le vivre tout au long de ma vie.
Je l’avais rencontré au collège et tout de suite, nous nous sommes détestés. Il s’était moqué de mes vêtements rapiécés et trop grand, je l’avais méprisé pour ses cheveux gominés et ses chaussures vernies. Les années où nous fûmes dans la même classe furent chaotiques : Armando cherchait en permanence un moyen de me faire punir par les professeurs, tandis que je répliquais plus sournoisement en mettant des grenouilles dans son sac ou de l’eau dans ses chaussures avant d’aller en cours de sport.
En grandissant, nous nous sommes perdus de vue, mais j’avais toujours de ses nouvelles grâce aux journaux. Ces derniers m’informaient de sa notoriété grandissante, de la relève fantastique qu’il faisait à la suite de son père diplomate et des nombreux conflits mondiaux qu’il avait évité grâce à ses talents, tandis que je me tuais à la tâche à l’usine la plus proche de chez moi. Je vis mes parents partir l’un après l’autre, succombant à cause de maladies aux noms compliqués, pendant que les siens prenaient une retraite bien méritée dans un pays ensoleillé, entouré des meilleurs médecins.
Mon mariage se passa très simplement à la mairie puis avec une petite fête familiale à la maison, tandis qu’Armando, après avoir organisé une superbe réception avec 300 personnes dans sa maison natale – je n’avais pas pu dormir cette nuit là, partait en lune de miel dans la destination la plus huppée du moment. Il n’avait pas pu s’empêcher de me narguer du regard avant de partir dans sa luxueuse voiture neuve avec sa nouvelle femme.
Les années passèrent. Ma douce moitié attrapa une mauvaise grippe qui dégénéra en quelque chose de beaucoup plus grave, car nous n’avions pas assez d’argent pour payer les coûteux médicaments dont elle aurait eu besoin pour guérir. Quelques mois suffirent à la faire s’éteindre, me laissant seul avec nos deux enfants. Je continuais à travailler à temps partiel, bien que notre situation financière fut critique, pour offrir ce que j’avais de mieux à mes enfants, la présence d’un père. Malgré l’amour que je leur donnais, je ne m’attirais que les critiques des voisins à cause de leurs joues creuses et de leurs vêtements d’occasion. Armando était revenu vivre à côté de chez moi à cause des exonérations d’impôts qu’il avait, mais il était très peu présent. Sans cesse appelé pour ses talents de diplomate, il n’avait que très peu vu sa femme et quasiment jamais vu ses enfants, qui grandirent sans lui. Celle-ci finit par le tromper avec de nombreux amants de passage, tandis que je surprenais ses enfants à fumer et se droguer en cachette.
Malgré la petite taille de la maison familiale, celle-ci me parut étrangement vide lorsque mon fils partit pour suivre des études à la capitale grâce à une bourse, suivant les brillants pas de ma fille aînée dans des filières scientifiques. Ils n’oubliaient jamais de m’appeler, mais je sentais que tout était devenu différent. J’avais de plus en plus de difficulté à travailler, les années à l’usine m’ayant usé prématurément. Armando, quant à lui, était devenu obèse. Son état de santé était jugé de plus en plus inquiétant au vu des nombreuses ambulances que je vis se garer devant sa belle maison toujours bien entretenue. Ses enfants étaient partis faire leurs études eux aussi et sa femme, ne cachant plus son dégoût pour ce qu’était devenu son mari, n’hésitait plus à parader avec des hommes plus jeunes qu’elle devant lui.
Un beau jour, une ambulance vint pour le chercher définitivement. J’entendis sa femme dire « Bon débarras » avant de se consacrer à refaire sa vie avec un autre. Quelques temps plus tard, je fis une mauvaise chute dans les escaliers et je dus être emmené d’urgence à l’hôpital. J’eus la surprise d’avoir Armando comme voisin dans ma chambre d’hôpital. Celui-ci était surchargé à cause d’une série d’intoxications alimentaires et ceux qui avaient payé plus cher pour avoir une chambre seule étaient obligés de la partager avec les nouveaux arrivants. Bien que son recoin fût joliment décoré de plantes et de cadeaux, il restait seul pendant des journées entières à s’abrutir devant la télévision. Mes enfants vinrent me voir dès qu’ils furent mis au courant de mon hospitalisation, mais il était déjà trop tard pour moi. Une mauvaise toux qui ne partait pas m’affaiblissait chaque jour et je sus que j’allais mourir bientôt. Cette perspective ne me faisait pas peur : j’étais resté intègre toute ma vie et j’avais réussi à élever seul mes deux enfants qui me remplissaient chaque jour de joie. Je ne pouvais pas en dire autant d’Armando, qui se lamentait en disant qu’il avait peur de mourir à chaque fois qu’une infirmière passait et qu’il était prêt à payer pour vivre encore un peu. Son obésité était devenue telle malgré les efforts des médecins que son cœur menaçait de s’arrêter à tout moment.
La Mort se fiche de savoir combien nous avons sur notre compte en banque. Lorsqu’elle vient prendre quelqu’un, les supplications des mortels ne l’atteignent pas. Elle a un travail à faire qu’elle effectue avec efficacité. Tout le monde prend le même train au moment de mourir. Et ça, Armando ne le comprit jamais.
Titi
Messages : 1109 Date d'inscription : 29/06/2016 Localisation : Dans la région de la cancoillotte Humeur : Miaou
Travailler dur, suer à grosses gouttes Sous un soleil aussi ardent que moi : Les ennemis ne feront pas les poids. Je tuerai chacun d’eux sur ma route.
Le maniement de l’épée est important Pour chaque combat, mais insuffisant : Sans équilibre, l’issu serait catastrophique. Il me faut aussi de l’agilité, de la technique.
Grâce au forgeron, je possède un bouclier, Lourd, imposant, et solide comme l’acier. Depuis l’enfance, j’ai également un cheval : Entraîné, il atteint une vitesse phénoménale.
Ma volonté ne connaîtra nulle faille : Les gardes ne sont que du menu fretin ; Leur vassal se retrouvera sur la paille Quand j’emporterai son plus beau butin.
Je rêve de ce moment depuis si longtemps : Nos deux lèvres posées l’une contre l’autre. Je n’ai besoin ni d’un clerc, ni d’un apôtre, Seul suffit dans ma poitrine ce cœur ardent.
Mes efforts me guideront à ma destinée. Je fais le serment d’accomplir mon devoir : Délivrer cette âme prisonnière du noir. Attendez-moi ! Damoiseau ! Mon tendre aimé !