Encre Nocturne
Bonjour !

Il est conseillé de s'inscrire ou se connecter afin d'avoir accès à l'intégralité des messages du forum.
Encre Nocturne
Bonjour !

Il est conseillé de s'inscrire ou se connecter afin d'avoir accès à l'intégralité des messages du forum.
Encre Nocturne
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


Entrez dans une dimension littéraire dont le territoire est infini et partagez vos écrits avec les autres internautes !
 
AccueilAccueil  ÉvènementsÉvènements  PublicationsPublications  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment :
Pokémon EV06 : où acheter le Bundle Lot ...
Voir le deal

 

 CC 2.67 (les sujets)

Aller en bas 
4 participants
AuteurMessage
Titi

Titi


Lion Messages : 1109
Date d'inscription : 29/06/2016
Localisation : Dans la région de la cancoillotte
Humeur : Miaou

CC 2.67 (les sujets) Empty
MessageSujet: CC 2.67 (les sujets)   CC 2.67 (les sujets) EmptyMer 30 Jan 2019 - 21:30

Sortez vos plumes aguerries
Car voici le CC du mercredi !

Une heure maximum à écrire ;
Cela va-t-il vous suffire ?

Vous pourrez choisir une ou plusieurs propositions,
Afin de fournir UN seul texte, fruit votre imagination.

Un poème ? Du théâtre ? Une nouvelle ? Un extrait de roman ?
Tellement de possibilités ! C'est formidable, c'est charmant !
Un texte long, ou d'une maigre mesure :
Ce n'est pas grave, je vous l'assure !

Pour aiguiller vos lecteurs et lectrices,
N'oubliez pas de préciser les sujets choisis.
Vous me verrez particulièrement ravie
Si vous pensez aux balises salvatrices.

Flopostrophe a écrit:
Attention, il y a un petit changement discuté et décidé sur le discord d'EN. Je mets en bleu ce qui reste pareil, en rouge ce qui change :
- Lorsqu'on poste son texte en 1h00 ou moins, on reçoit deux points de participation.
- Lorsqu'on dépasse l'heure, même d'une minute, on ne gagne qu'un point.
- Lorsqu'on dépasse de plus de 15 minutes, on reçoit un point aussi
mais personne ne peut voter pour notre texte, il peut seulement être commenté.
Ainsi ça reste un CHRONOchallenge Wink
Je rappelle que voter rapporte un point, commenter en rapporte un autre et recevoir un vote de quelqu'un d'autre ajoute deux points.


---

Au menu de ce soir :
*  3 thèmes
*  1 consigne
*  2 musiques
*  1 image

1. Un bonhomme de neige pas comme les autres
2. Un triste anniversaire
3. Faire un choix
4. Une personne se fait harceler dans un transport en commun, et en dépit de la passivité générale, une personne décide de réagir.
5.

Lien direct de la musique : https://www.youtube.com/watch?v=wp43OdtAAkM

6.

Lien direct de la musique : https://www.youtube.com/watch?v=CTAud5O7Qqk

7.
CC 2.67 (les sujets) 145233-amazing-dark-souls-3-wallpapers-3840x2160-for-xiaomi
Lien direct de l'image tirée du jeu Dark Souls II : https://i1.wp.com/wallpapertag.com/wallpaper/full/a/2/c/145233-amazing-dark-souls-3-wallpapers-3840x2160-for-xiaomi.jpg
Revenir en haut Aller en bas
https://www.instagram.com/je.seme.des.poemes/
Lame37

Lame37


Vierge Messages : 1245
Date d'inscription : 13/06/2016
Localisation : https://www.atelierdesauteurs.com/author/1928003085/lame-wolfo/texts
Humeur : Loup Aventurier Musicien Écrivain

CC 2.67 (les sujets) Empty
MessageSujet: Re: CC 2.67 (les sujets)   CC 2.67 (les sujets) EmptyMer 30 Jan 2019 - 22:36

Spoiler:

Traversée sans but

Une épée tourna et me transperça, et voilà j'avais encore perdu. Quand cela ce terminera ? Je posai un regard dans le vide vers l’environnement qui défilait devant moi. Des corps tombèrent les uns après les autres. Qui se battait contre qui ? Je n'aurai sût le dire. Tandis que mon adversaire partait vers une probable autre victime, je m'écroula à mon tour. Le temps jouait avec moi et la mort encore une fois ne vint pas me cueillir. J'attendit quelques secondes paraissant une éternité. Pendant cet instant, alliés comme ennemis s’entre-tuaient. C'était la débandade, le flou complet. Je ne reconnut bientôt plus personne dans cette masse. Du sang coula à côté de moi. Je repensai à ma vie antérieure. Comment un simple humain aurait-il put supporter tout cela. Je côtoyai la fin, la mort tout le temps, mais jamais je n'y goutta.
À nouveau, je me relevai décidé à arrêter cette mascarade. Je ramassai une lance, je ne prêtai pas attention à individu qui mourrait vraiment à quelques mètres. L'être qui me fit chuter quelques moments avant était dans mon champs de vision. Je marchai, la main serrée sur mon arme. J'allais frapper quand le sol se déroba sous mes pied. Et voilà, ce fut encore raté. Finalement, rien ne m'a servi de leçon. J'étais un chevalier qui apparemment ne pouvait pas mourir. Je ne me souvenais pas de qui j'avais été. Je me rappelai juste du gros rochet qui me heurta de plein fouet.

Un homme normal serait déjà six pieds sous terre à l'heure qu'il était, mais pas moi. Je refis surface parmi la nuée compacte et maintenant indiscernable. Je ne sus plus contre qui je luttait. J'avais toujours la lance et dans un élan de folie, je l'envoyai au loin. Peut-être toucha-t-elle quelqu'un, peu m'importais. Je continua mon chemin à travers les cadavres, les débris de machines en bois et les armures brisées qui jonchait la terre. Un oiseau cria, sûrement un corbeau ou un vautour. Les charognards attendaient leur heure. Et moi, je cherchai désespérément la mienne. Quand le repos éternel, me sera-t-il enfin accordé ? Un pas et j'enjambai un cheval inerte. Déjà les mouches arrivèrent, un épais brouillard obscurcit ma vue. Une flèche siffla à mes oreilles et je ne pus l'éviter.
Néanmoins, était-ce un signe, le destin ou une énième raillerie ? Je cru même entendre la faucheuse rire. Cela dit, cette fois je restai cloué sur place immobile. Plus aucun souffle ne sortit de ma bouche, le vent me balaya les cheveux. Je frémit, et voilà, ce ne fut pas aujourd'hui que je quitta ce monde. Je fut toujours debout quand j'entendis un cor vibrer et sonner. Était-ce la retraite ou bien la victoire d'un camp ? Ce fut probablement les deux, car tout autour de moi, l’affrontement cessa. Quelques minutes passèrent, un rapace vint se délecter. Un lézard zigzagua entre les corps et finit sa course sous ma botte.

Je regardai le ciel et brisa cette glace invisible. La léthargie s'était stoppé et je pouvais reprendre mon cheminement. Si je devais tirer une conclusion d'aujourd'hui, je dirais que je n'ai pas pu voir la lumière de l'au-delà. J'étais comme un fantôme dont la seule existence était vouée à se répéter sans cesse. Voilà ce que je fus et ce que je serais. J'avais oublié mon nom et ma réelle histoire s'échappa toute seule quand je cru mourir. Je supposai que ce fut la première fois, cependant, ce n'était très certainement pas la dernière. J'allais continuer à errer sans but, sans savoir qui je fut. Le monde ne portera pas ma trace et nul ne racontera ma vie. Je ne fus que passager, un mirage.
Le lointain s'ouvrait désormais à moi. Une plaine, une étendue d'eau, un incendie, une tempête ou que savais-je encore. Si seulement c'était le signal, l'aboutissement de ma longue et visiblement infinie route. Je m'effaçai pour ne réapparaître que quelques kilomètres plus loin. J'étais éternellement un chevalier condamné à fouler cette terre sans pouvoir mourir. Et si j'étais immortel, je savais que néanmoins, je pouvais saigner et souffrir. Et voilà ce fut repartit, comment je perd cette fois ?


Dernière édition par Lame37 le Jeu 6 Juin 2019 - 21:42, édité 6 fois
Revenir en haut Aller en bas
https://drive.google.com/drive/folders/1yj2lvJSkKukgv5lj2S7BaBxM
Ouppo
Fou du roi
Ouppo


Lion Messages : 578
Date d'inscription : 04/01/2016

CC 2.67 (les sujets) Empty
MessageSujet: Re: CC 2.67 (les sujets)   CC 2.67 (les sujets) EmptyMer 30 Jan 2019 - 22:45

Attention, harcèlement sexuelle, violence et décapitation, non je rigole, pas de décapitation.

Tout le monde regarde du coin de l’œil, j'entends les murmures par dessus les sons du bus complètement plein. Je suis paralysé, sa main passe sur ma cuisse, sur mon collant noir, sa main laisse des trainées de sens partout. Son haleine et son déodorant me plissent le nez, mes muscles ne m'écoutent pas, mon cœur cri et cri et j'écoute trop. Je me concentre sur la ville derrière les vitres, je cherche du regard l'aide et tous leurs regards m'abandonnent.

Étrangement, je me sens malade pour ceux et celles qui ont aussi cherché ma compassion dans mes yeux et n'ont rien trouvé. Je me dis que c'est une forme de justice.

Ma tête a la sensation du flou, j'ai l'impression d'être dans un film, quelque part qui n'est pas ma propre vie, mon cerveau m'a jeter dans un immense trou et je tombe.

Qu'est-ce qui se passe ?

Sa main remonte jusqu'à mon anus, j'ai envie de pleurer. Je continue de regarder, mon arrêt est loin loin...

Tout est trop étrange, ma vie et le monde, je ne sais pas pourquoi ça m'arrive et ce que j'ai fais pour le mériter.

La main continue à pousser ses doigts à travers ma jupe.

Je tente de crier, mais je vois ses yeux, c'est comme si ils savaient que quoi je fasse rien ne me sauverait. C'est sans doute vrai. Mes lèvres s'ouvrent et rien, elles se referment piteusement, si ça continu encore 5 minutes de plus je cris.

Quelque chose de froid, toujours cette main, passe par dessous mon collant et mon sous-vêtement, et je m'effondre, je pleure. Les hoquets roulent dans ma gorge, mon visage me brûle, je ne respire plus et la main continu de toucher et de laisser cette sensation partout.

Soudain, quelqu'un sort du lot, il parle et la main s'en va, il y a des cris et une empoignade, ma vision se brouille. On me tend un mouchoir et on m'assoit. Je laisse tout sortir et je contemple celui qui m'a sauvé, il ressemble à quelqu'un de normal, rien d'extraordinaire, je suppose qu'il n'y a pas d'apparence prédéfini pour les héros.

Je le remercie, il me propose de me raccompagner. J'hésite mais je pense que je pourrais m'en sortir à partir de là.

Il me souri et me dit de prendre soin de moi. Je vais y veiller.

Enfin le bus s'arrête, je marche dans la rue, je regarde autour de moi, puis mon reflet, mes yeux sont terriblement rouge et j'ai toujours cette impression de ne pas vivre ma propre vie et toujours cette sensation de dégoût là où on m'a touché.

Je rentre dans mon immeuble, je sort mes clés en tremblant, je jette mes affaires sur le sol et je me remet à crier dans mon lit. Je suis seul et personne n'est là pour me réconforter, je suis absolument seul, sans personne, j'ai envie que quelqu'un que j'aime me prenne dans ses bras. Mes parents sont loin, mes amis aussi, dans cette ville il n'y a personne et je déteste mon boulot et je me déteste, je hais tout, je hais ma vie.

Je suis pitoyable, de la morve et des larmes continuent de couler et je peux sentir le goût du sel, je me mouche et je m'entoure de mes propres bras. J'en peux plus, j'en peux plus et demain encore je dois rentrer aller au boulot et j'en peux plus.

Au bout d'un moment plus rien ne coule, la migraine commence à tambouriner depuis l'intérieur de ma tête et mon souffle est rauque.

J'en peux plus, je regarde le plafond, je n'arrive plus à bouger, j'en peux plus.

AAAAAAAAAAAAAAAH !

Mais mon cri ne dépasse pas ma pensée, je n'arrive toujours toujours toujours toujours toujours toujours toujours toujours toujours tojours toujours toujurs tours toujours toujours toujours toujours toujours toujourstujourstoujoutoujourstoujourstoujourujours pas à crier.

Ma respiration s'accélère de plus en plus vite, j'ai encore envie de pleurer mais rien ne viens plus, j'ai tout épuisé pour aujourd'hui.

Ahaha.

Je m'endort.

Mon réveil sonne.

Putain.

Je ne mange, je ne me regarde pas, je reprend mes affaires là où je les avait laissé hier soir.

Je croise l'homme qui m'a sauvé, il me souri, je lui souris en retour, je suis pressé et je m'excuse.

Il me suit, peut-être qu'il va dans la même direction que moi ?

Je ne sais pas.

Cela fait plus de 10 minutes qu'il me suit, il prend le même arrêt et la même ligne de bus que moi.

Je m'assois et il s'installe à quelques sièges de moi, il souri.

Le lendemain, je le revois encore et le surlendemain encore, il souri toujours et me présente des amis. Il m'invite à boire un verre mais je n'ai pas le temps.

Je recroise une de ses amie plus tard, on discute et elle m'invite à manger. La soirée est agréable et on se revoit plusieurs fois ensuite. De fil en aiguille je suis présenté à tout le cercle d'amis.

Encore plus tard, une de mes nouvelles connaissances me sort d'une agression comme la première, ce sont vraiment mes amis maintenant.

Quelques années plus tard, il fait nuit, je rentre chez moi après avoir passé un bon moment avec mes amis proche, l'homme ordinaire qui m'avait aidé il y a déjà longtemps me sourit et je lui sourit, je lui demande si il se rappelle de la première fois où on s'est rencontré alors qu'on marche pour rentrer chez moi.

Il s'en souvient comme si c'était hier, je ne suis plus seul maintenant, je regarde le ciel et je respire l'air frais de la nuit, l'arôme du bonheur.

Quelque chose de froid et métallique pénètre et sort de mon dos et mon cou, et il sourit.

Je tombe.
Revenir en haut Aller en bas
Tifani
Commentatrice détaillée et pro du CC
Tifani


Poissons Messages : 297
Date d'inscription : 20/05/2015
Localisation : En cours
Humeur : Toujours optimiste

CC 2.67 (les sujets) Empty
MessageSujet: Re: CC 2.67 (les sujets)   CC 2.67 (les sujets) EmptyMer 30 Jan 2019 - 22:56

J'ai commencé très en retard, mais pour la forme, je poste quand même mon petit texte!
J'ai choisi comme thème "Un triste anniversaire" et la première musique, et j'en ai profité pour écrire une courte scène d'un de mes écrits!


La lumière de la lune traversait la vitre de l'appartement pour éclairer le bureau de la pièce plongée dans l'obscurité. La jeune femme qui s'y trouvait ne tentait même plus de cacher sa mélancolie, la joue collée contre le bois du meuble et les bras entourant à demi son visage. Seuls ses yeux ouverts sur la nuit et ses étoiles laissaient deviner qu'elle était encore éveillée. Cette nuit, elle la passerait seule, encore. Comme chaque année, elle avait insisté pour que ses compagnons de mésaventure la laissent affronter son anniversaire seule. Et ainsi, elle s'interrogeait sur le sens de cette vie de solitude qu'elle comblait par la compagnie de ces âmes aussi perdues que la sienne. Ses parents avaient-ils été seulement présents les premières années de sa vie? Elle n'avait aucun souvenir, aucun indice qui aurait pu la laisser espérer qu'ils aient seulement existé. Elle s'était habituée à cette solitude, à cette vie qu'elle ne vivait qu'à moitié. Mais elle n'arrivait pas à être autre chose que cette solitude. C'était comme si malgré tous ses efforts, il lui manquait quelque chose.

Mais cette nuit-là fut différente. Cette nuit-là, tout son corps se tendit d'un seul coup, et son coeur se mit à battre la chamade, à tel point qu'elle crut être malade. La solitude qui enserrait son coeur avait disparu, et elle l'aurait juré. Une âme, quelque part, répondait à la sienne.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





CC 2.67 (les sujets) Empty
MessageSujet: Re: CC 2.67 (les sujets)   CC 2.67 (les sujets) Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
CC 2.67 (les sujets)
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Encre Nocturne :: Evénements :: Les chronochallenges-
Sauter vers: