Salut Lina !
Tout d’abord, l’image dont tu t’es inspirée est magnifique !
Dès le début, je trouve que ça saute aux yeux : tu as une très belle plume, c’est agréable à lire, les phrases sont belles et bien claires. Parfois un peu trop de virgules qui rendent les phrases un peu lourdes, mais franchement rien de bien méchant.
Un exemple pour les virgules en trop : « Notre dernier périple, dont nous revenions finalement à peine, il y avait tout juste quelques jours, nous mena dans une traversée à laquelle nous ne nous attendions pas. » La virgule entre peine et il y a est inutile. De plus, tu redis deux fois la même information, je trouve que tu pourrais mettre soit « Notre dernier périple dont nous revenions à peine nous mena dans une traversée à laquelle nous ne nous attendions pas. » Soit : « Notre dernier périple dont nous revenions il y a tout juste quelques jours nous mena dans une… »
« … se portaient tous vers le plus beau navire. Le nôtre », « Sur le sol dur du continent, aucun d’entre nous ne pouvait se sentir dans son élément. L’eau nous appelait. »… Je ne sais pas, il y a quelque chose qui gère, qui pète des flammes dans ta manière de présenter la scène, j’adore.
« Ce que je pouvais me sentir fier de mon équipage. » je mettrais un point d’exclamation, pour appuyer la fierté. Et d’ailleurs souvent quand on emploie cette expression, on met un point d’exclamation il me semble.
« Seulement voilà, celui-ci dut un instant esquiver un tonneau de vin qui roulait sur le pont, car l’un des membres de notre équipage avait dû mal l’attacher. » Le « celui-ci », on ne sait pas qui il désigne ici, enfin on se doute que c’est Moana, mais ce n’est pas clair.
« Ce dernier le fit tomber et son ventre vint heurter un de nos harpons », là aussi on s’y perd un peu avec « ce dernier », je pense que c’est le tonneau qui fait tomber l’homme. Donc ton sujet principal dans cette phrase c’est le tonneau, et juste après tu mets « son ventre vint heurter… » donc en théorie, c’est le ventre du tonneau, ce qui n’est pas logique. On comprend ta phrase hein, mais je crois qu’elle n’est pas correcte et qu’elle manque de clarté.
«…les mêmes bienfaits de la vie, et même les mêmes filles… » Je trouve ça un peu lourd les deux même d’affilée. N’y aurait-il pas un synonyme pour l’un des deux ?
« Aujourd’hui, Moana et moi nous sentions tristes, malgré une mer calme et un objectif bien défini, …» Tu as fait un retour dans le passé dans un retour dans le passé (Le présent = au port, beau bateau arrimé, aime la mer / Flash en arrière = tempête, blessure de Moana. / Retour dans le passé = enfance des deux amis) Ici tu reviens donc dans le flash mais j’ai été étonnée de lire que la mer était calme vu que tu parlais d’une tempête juste avant. Peut-être pourrais-tu ajouter « malgré une mer à nouveau calme » ou quelque chose comme ça pour dire que la tempête est passée.
« Je savais que Moana veillait maintenant sur moi, plongé dans l’infini comme j’aimais plonger dans l’eau. » Super beau !
A la fin, je n’ai pas bien saisi où était le lien avec le début de l’histoire, je m’attendais à ce que tu y reviennes.
C’est vraiment triste comme histoire ! Beau et triste. Tu écris très bien, les images que tu crées sont belles. Franchement j’ai bien aimé