Je t'écris une lettre que je ne te délivrerai sûrement jamais.
Peut-être rajouter "car" ? même si c'est en début de phrase, je trouve ça plus naturel Jamais je n’aurai le courage de te la donner
Là je trouve dommage de répéter l'action de la phrase précédente, on sait qu'il s'agit de lui donner. Peut-être faudrait-il écrire "le courage de le faire" même si c'est moins joli ?, jamais je n’aurai le courage de te regarder la lire et jamais je n’aurai le courage de faire face à ta réaction quelle qu’elle soit. J’ai beaucoup trop mal et beaucoup trop peur pour cela.
Dans ce paragraphe, je suis gêné par les répétitions, je comprends la volonté de créer de belles anaphores mais la formule "jamais je n'aurai" est un peu lourde à répéter je trouve. Peut-être que tu pourrais la tourner autrement tout en gardant l'anaphore ?Ce que je ressens a tellement été chanté, décrit et dépeint que je me demande ce que je pourrais dire de plus. Durant ma courte existence, j’ai entendu des centaines de fois que mon sentiment était beau et que, sans lui, la vie n’avait aucune saveur. Ces propos sont faciles à tenir quand cette saveur est douce et sucrée. Quand elle est perpétuellement amer
amère*, c’est beaucoup plus difficile d’acquiescer.
Là tu tiens quelque chose ! La volonté de poser des mots sur l'absence de mots, d'exprimer quelque chose de manière unique alors qu'il a déjà été écrit mille fois. Heureusement, chaque amour et chaque cœur est unique, tu trouveras toujours des mots à toi Il y a juste la fin de la dernière phrase qui me chagrine. Je trouve qu'elle contraste trop avec le reste, notamment le "c'est" qui sort un peu comme un cheveu sur la soupe. Tu pourrais finir par "il est beaucoup plus dur de l'apprécier" par exemple.La tendresse que j’ai pour toi me semble infinie. Il y a des jours où elle m’égaye et d’autres ou elle me tue. Il y a des moments où j’ai le sentiment qu’il me suffit de franchir le pas de ma porte pour pouvoir te prendre dans mes bras et d’autres où je suis convaincue que tu disparaîtras sans avoir jamais su ce que j’éprouvais pour toi.
Yes, ça c'est une superbe répétition ! Tu es proche et pourtant si loin que tu me manques même quand tu es là
u début je m'apprêtais à râler pour le poncif mais tu as réussi à le rendre original. Je ne me lasserai jamais de ton odeur, de ta douceur, de ton rire, de ton sourire et de tes jeux de mots un peu pourris
C'est moins dérangeant que plus haut mais ici aussi il y a un petit contraste. Donc là ce serait pas choquant que tu laisses ce mot à sa place, mais sinon en équivalent tu pourrais essayer "saugrenus". Il y a tellement de beauté en toi que cela m’attriste quand tu ne la vois pas. J’essaye de ne pas être trop dure avec toi. Pour moi aussi c’est difficile de me regarder dans un miroir.
Pareil, essaye peut-être un truc du genre "la vue du miroir est une épreuve difficile pour moi aussi" J’ai plus confiance en toi qu’en quiconque. Je te confie mes forces et mes faiblesses et tu sais très bien comment célébrer les unes et
ou* (pour éviter la répétition) comment soigner les autres. Tu n’as jamais usé de mes torts pour me blesser, ce qui ne nous a jamais empêché de nous disputer
"même si nos disputes ont existé" pour éviter la répétition de "jamais" ?.
Je n’ai pas le choix que d’être vulnérable. Je sais que tu peux me briser le cœur avec une aisance effrayante et pourtant je n’ai pas lutté quand j’ai vu cette malédiction arriver. J’ai accepté de suivre le courant qui m’emmenait même si je savais pertinemment où il allait m’amener
"où j'allais atterir" pour éviter la répétition de "amener/emmener" ?. J’ai déjà emprunté ce chemin plusieurs fois et j’arrive de mieux en mieux à en retirer les épines.
Je te l’ai déjà dit et je te le redirai encore : je t’aime et mon amour est humble. Je ne te jurerai pas l’éternité mais je te promets ma sincérité.
Tu vois que tu trouves les mots !Mon vœux est simple mais semble impossible à réaliser. Je veux pouvoir te caresser les cheveux, te prendre la main, passer mon doigt sur ta joue et glisser ma tête au creux de ton cou, me serrer contre toi et laisser le monde tourner sans nous. Je veux des années de silence tendre à savourer chaque instant de ta présence et me débarrasser de cette peur qui m’assaille. Peur de toujours te perdre, peur de ne jamais te trouver. Peur de ne rien te dire et peur de tout te dévoiler
C'est un dilemme si beau et si triste à la fois. Peur que tu aies envie et peur que tu n’aies pas envie.
l'idée est belle mais la formulation maladroite. Bon en même temps je n'ai pas d'idée pour changer la répétition de "envie" :/ Peur de la gêne, peur du rejet, peur de tout gâcher, peur que tu ne m’aies jamais aimée.
Superbe anaphore tout au long du paragraphe !Je t’aime et cela peut paraître illusoire mais je veux apprendre à vivre auprès de toi.