Voila un petit sonnet, toujours aussi joyeux
.
Dalles éclairées par un soleil servile
En belles marbrures, de couloirs infinis
Écrasés, sous le poids des longs songes ternis
Qui aiment étouffer toute poignante idylle
Flatteurs sont les reflets de ce si vieux rêve,
Celui de savourer, l'oeil de Félicité,
Dans ses douces hardes, sourire et s'enivrer,
Se saigner de bonheur quand le réel s'achève
Blanches mosaïques, oubliées par l'astre
Vous seules observez l'effroyable désastre
D'une mer de malheur, sous le ciel, clamant
"Pandore me lâcha pour brûler en vos âtres
Les joyeuses pages d'un livre languissant
Pour qu'il ne subsistent que les extraits jaunâtres"