Encre Nocturne
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Encre Nocturne
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Arwen
Phoenix
Titi
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Titi

Titi


Lion Messages : 1109
Date d'inscription : 29/06/2016
Localisation : Dans la région de la cancoillotte
Humeur : Miaou

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MessageSujet: CC 116 (sujets)   CC 116 (sujets) EmptyMer 21 Mar 2018 - 21:32

Hellow :la:

Des sujets. Une heure pour écrire. C'est le cc

Comme d'habitude, vous avez maximum 1 h pour poster votre écrit en choisissant un thème (ou plusieurs pour les plus fous fou ).
Un poème ? Du théâtre ? Une nouvelle ? Un extrait de roman ? Ou encore un texte court ? Pas de problème Faites fonctionner votre imagination. AHDE

N'oubliez pas les balises et ses indications (visibles ou en spoiler).
Si vous avez un doute, n'oubliez pas de consulter ce topic : http://www.encre-nocturne.com/t1101-balises
---

1) Les chats errants
2) Un anneau étrange
3) La bataille fait rage
4) Maudit par le sang
5)
CC 116 (sujets) 17-15-crane-en-rubis-zoisite-crane-de-meditation-libido-dynamisme
source : https://www.namaste19.com
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https://www.instagram.com/je.seme.des.poemes/
Phoenix
Piou grincheux accro au café



Gémeaux Messages : 1944
Date d'inscription : 06/01/2015

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MessageSujet: Re: CC 116 (sujets)   CC 116 (sujets) EmptyMer 21 Mar 2018 - 22:19

Inspiration très moyenne ce soir... Mais petit texte tout de même...
___________________________________________________________


Noirs comme la nuit
Chassant les souris

Gris comme une souris
Avec ses pattes de velours

Aussi doux que le velours
Un beau pellage brillant

Jaune ou vert brillant
Des yeux luisent dans l'obscurité

Caché dans l'obscurité
Le chat observe la rue

C'est le matin dans la rue
Et les chats errant s'en vont.

___________________________________
AVERTISSEMENT pour le bonus:
Bonus trollesque:
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Arwen
Commentateur sérieux
Commentateur sérieux
Arwen


Bélier Messages : 159
Date d'inscription : 05/03/2018

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MessageSujet: Re: CC 116 (sujets)   CC 116 (sujets) EmptyMer 21 Mar 2018 - 22:26

[-12]
Attention : Evocation de combats mortels - sang ect...
Sujet : La bataille fais rage

Enez – 746 ap l’unification :

Le vent jouait avec les branches dénudées des conifères qui m’entourait lorsque l’astre pointa à l’horizon. Les ombres bougeaient au rythme de balancement des arbres, chassant le peu de neige qui s’était accumulée durant la nuit. Je chassais d’un geste les flocons qui recouvraient le sol gelé, avant d’y poser ma paume.

— Qu’y a-t-il ? m’interrogea Arwen.

Ses grands yeux émeraude, d’habitude si pétillants, étaient à présent aussi éteints que les volcans de l’est. Je chassais cette pensée et me concentrais sur le tremblement. Je sentais la secousse parcourir mes doigts et remonter jusque mon épaule, encore bandée. Je murmurais :

— Ils arrivent. Une dizaine de chevaux, peut-être plus. Prépare-toi, ils nous foncent dessus !

Je captais le regard de détresse qu’il m’envoya, mais je ne sus que dire pour le rassurer. Moi-même, je sentais mes jambes flageoler sous mon propre poids. Un bruit de ferraille résonna lorsque je tirais mon épée de son fourreau, dévoilant son tranchant au soleil qui traversait la canopée. Arwen banda son arc en direction du tonnerre qui approchait. Déjà un premier cavalier se dessinait dans le sous-bois, son regard braqué sur le mien.

— Ma… Maître ?

— Tire quand tu es prêt !

À peine ma phrase terminé que le trait fut expédié en direction de l’assaillant, qui chuta mortellement. Deux cavaliers subirent le même sort, mourant en avant même d’avoir touché terre. Seule la clairière nous séparait d’eux maintenant ; je distinguais sans difficulté les peintures de guerres sur leurs corps taillés. Les regards en disaient long sur leurs intentions et l’éclat d’une épée me ramena à la réalité. Alors qu’ils se rapprochaient à vive allure, je fermai les yeux avant d’inspirer profondément. Comme toujours, je partis à la recherche de mon flux. Près du cœur. Puissant. Vivant. À peine attrapée qu’il se faufilait entre mes doigts, mordant, jouant avec ma volonté. Finalement dompté, celui-ci s’étendit dans ma poitrine, puis dans mon corps tout entier, irradiant de son potentiel. J’ouvris les yeux. Et la bouche, hurlant de tout mon soul alors qu’un rayon, blanc comme une colombe, jaillit de mes doigts et inonda la clairière. Trois cavaliers survécurent à ma magie.

Du coin de l’œil, je vis Arwen saisir son épée à double tranchant, la maniant avec dextérité. Je pris la mienne à pleine paume et m’élança vers les assaillants. Le plus proche hurla rageusement, faisant bondir son canasson dans ma direction. Je n’eus que le temps de me jeter à plat ventre tandis que sa hache frôlait mon crâne. Après une roulade, je me réceptionnais, évitant ainsi la monture qui tentais de me piétiner. D’un coup sec, je lui coupais une patte. Le hurlement de douleur m’accabla, mais je n’avais pas le choix. Mon adversaire sauta de sa monture blessée, levant haut son arme et son bouclier. Mais, son regard le trahit et je me retournais au dernier moment, bloquant le coup violent qu’un second ennemi m’infligeait. Le choc me déstabilisa, mais je réussis à rester debout.

Rapidement, je repris le contrôle de mon arme, tentant une attaque sur son flanc gauche. Il para. Les branches bougèrent derrière moi. Il me fallait faire vite ! Je tentais d’attaquer sa tête avant de diriger ma lame vers le bas. Son armure amortie le coup et si mon épée l’avait blessé, il n’en montra rien. Il lança son poing vers l’avant, et j’eus juste le temps de bouger la tête. Profitant de son déséquilibre momentané, je lui assénais un fort coup de pied dans le genou, lui brisant ainsi la jambe. Mon épée ne tarda pas à lui transpercer l’estomac.

— Derrière-vous ! hurla Arwen.

Une fois encore, je me retournais en catastrophe parant la hache. Les coups pleuvaient dans ma direction et je n’arrivais pas à me débarrasser de mon adversaire. De plus, j’eu l’occasion de voir qu’Arwen ne s’en sortait pas mieux, son adversaire le dépassant de deux bonnes têtes. Je sentais la fatigue envahir mon corps, tandis que ma transpiration ruisselait le long de mon corps.

Une seconde d’inattention faillit me coûter la vie. En reculant, j’avais trébuché contre une racine, perdant l’équilibre. La hache me frôla, entaillant ma jambe. La douleur irradia mon membre, mais je tins bon. Je n’avais plus le choix. Je parais une nouvelle attaque et d’un geste circulaire, accompagna mon adversaire vers la gauche, le déséquilibrant. J’en profitais pour lui asséner un coup de coude au visage et fus gratifié d’un râle profond lorsque ses dents se décrochèrent. J’enchaînais d’un uppercut dans l’estomac avant de trancher net son bras armé. Il tomba à genoux, fou de douleur. Je décidais de ne pas attendre plus longtemps, et lui fendis net la tête.

Ma jambe m’arracha un cri de douleur et je tombais au sol, ne supportant plus mon poids. Devant moi, se tenait Arwen, maniant avec puissance son épée à deux lames, la tenant en son milieu. Son adversaire était bien plus costaud et usait pleinement de sa force. « Vas-y Arwen, ne te laisse pas déborder », hurlais-je à son intention. Pourtant, le combat s’éternisait et il ne faisait aucun doute quant à l’issue de celui-ci. Alors qu’il semblait sur le point de craquer, Arwen libéra sa main gauche et lança un éclair en direction du géant. Si celui-ci n’en ressentit pas de douleur, il fut suffisamment surpris pour que le garçon ne lui enfonce sa lame dans l’estomac.

Alors que je soupirais de soulagement à la vue du monstre au sol, les rayons solaires pénétrèrent la petite clairière, envahissant de lumière l’espace.

Non, aujourd’hui, je ne meurs pas.

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flocon
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Taureau Messages : 307
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MessageSujet: Re: CC 116 (sujets)   CC 116 (sujets) EmptyMer 21 Mar 2018 - 22:30

Par le sang que tu as fait couler, et que tu répands sur ton chemin
Par le sang qui coule dans mes veines,le sang de lointaines lignées oubliées
je te maudis, toi et ton sang
Je te condamnes à souffrir par ce même sang que tu prends plaisir à verser.


Quatre phrases prononcés par une druidesse qui ont plongé ma famille dans le désespoir.
Dans la souffrance de voir ceux qui nous sont cher tomber malade chacun leur tour. C'est stupide de croire à une malédiction vieille de plusieurs siècle. Mais quoi d'autre pourrait expliquer que chaque membre de ma famille est atteint d'une leucémie à un moment après trente ans.
Nous sommes un grand mystère pour la science, pour qui entre atteint d'une malédiction est impossible. Pourtant les symptômes sont bien là.
Il aura fallu un homme pour briser la vie de toute sa descendance. Un ancêtre qui se serait attaqué à un village répandant le sang des habitants dans les rues et l'aurai détruit. Mais une druidesse aurait vécu dans ce village et n'aurait pas supporter sa destruction et aurait maudit mon ancêtre et sa descendance. Ne nous laissant que souffrance et tristesse sans espoir de rédemption, condamné a payer pour les actes d'un autres.
Je me demande pourquoi si c'est pouvoir sont si grand, qu'ils agissent encore des siècle après pourquoi elle n'a pas sauvé son village.
Je peux me poser toutes les questions du monde elle n'est plus là pour y répondre. Et demain ce sera à mon tour de payer pour ce crime. Demain j'aurai déjà trente ans, et je passerais le reste de ma vie à attendre qu'on me diagnostique une leucémie incurable.
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Alton
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MessageSujet: Re: CC 116 (sujets)   CC 116 (sujets) EmptyMer 21 Mar 2018 - 22:31

Et ben c'était juste !

#Un anneau étrange

Cette fois je te tiens !

La vielle horloge blanche à la trotteuse rouge, sans doute volée dans une salle de classe déserte indiquait une heure bien au au delà de raisonnable. Hector frotta ses yeux cerné et rougis par la fatigue et s'autorisa quelques secondes de repos ophtalmique avant de retourner à sa tâche.

C'était son médecin qui lui avait conseillé d'épargner sa vue en s'imposant de pauses toute les deux heures, Hector en bon scientifique faisant donc confiance à l'expertise de ses confrère ... Quand il y pensait ... Il était souvent bien trop absorbé par ses travaux pour s’arrêter sur un point aussi futile que sa santé.

Quand une des nombreux gobelet en plastique jonchant le sol s’éventra sous son pied, il se rappela d'une autre recommandation.

'Doucement avec le café ...'

Bon un conseil sur deux, c'est déjà pas mal pensa Hector en retournant à son télescope.

Collant son œil contre l'objectif il ne perçut qu'un vague brouillard ...

Merde, cracha t-il en se frottant de nouveau les yeux.

Il regrettait les heures passée trop prés d'un écran, le nez collé à des tableau des statistiques, un éditeur de code ou un article en cours de rédaction. Il regrettait ses heures passé alors qu'il était doctorant à se pourrir la vue en déchiffrant à la lueurs de la vielle ampoule du labo d’astrophysique les pattes de mouches de ses prédécesseurs. Il regrettait surtout sa salle manie à retarder au plus ses interaction avec le monde terrestre, il savait que si la dégénération de sa vue avait été prise à temps par un ophtalmo, il n'en serai peut être pas là.

Quel con !

Il fut obligé de plissé les yeux pour voir l'heure sur l'horloge.
Il n'avait plus qu'une heure, bientôt le l'aube fera disparaître son étoile.

Oui son étoile, A78 était bien l'étoile d'Hector. Depuis son mémoire de Master, il y a plus de vingts ans, il chassait cette étrange étoile, au cycle si irrégulier dans notre voûte céleste.

Depuis qu'il avait lu un vielle article titré "Un étrange anneau autour de A78" publié dans une revue de bas étage bien avant sa naissance, il s'était mis en tête de comprendre cette étoile. Cette recherche était vaine lui avait bien fait comprendre trop de directeur de thèse, A78 est bien trop éloigné, trop irrégulière pour tirer des résultats probant, peut être même est t-elle déjà morte.

C'était un fait les recherches d'Hector avait un intérêt limité, mais il se sentait comme un pionnier, il voulait être le premier à savoir si oui ou non A78 possédait un anneau. Il se sentait aussi comme un chevalier se battant pour l'honneur d'un confrère moqué en son temps. Et si l'auteur de cet article si révélateur avait raison, Hector voulait être celui qui donnait raison à celui qui c'était toujours battu seul contre tous.

Mais la soiré s’annonçait longue, le flou artistique qui avait envahit son champs de vision refusait de partir.
Hector avait trop fait de calcul, de simulation et griffonner trop de vieux calendriers pour savoir que c'était sa dernière chance, la prochaine fois que l'astre serait observable depuis son labo miteux dans son campus miteux serai dans trois ans.

- Je serai devenu une taupe bien avant, j'ai besoin d'un café ...

D'un pas vif il fonça vers la porte du labo et écrasa sa poignée avant de se retourner.

Trop tard ...

Il réalisa qu'à cette heure, l'université était bouclée, chaque porte consciencieuse verrouillée et chaque couloir gardés par une alarme. Sortir ferait venir aussi sec les gorilles de l'entreprise de sécurité veillant sur la paix du campus.

- Bon et bah à l'ancienne, c'est le doc qui sera content.

Sachant pertinemment que tout cela tenait la superstition, une sorte d'effet cargo de Malaisie, il versa sur son visage le contenue d'une vielle bouteille d'eau minérale un peu croupie. Retirant son gilet pour s’essuyer les cheveux avec, il retourna au télescope.

Il y avait bien longtemps qu'il n'avait pas travaillé en chemise, depuis que la direction de l'université lui avait fait comprendre qu'un maitre de conférence avait un dress-code à respecter.

Foutu pour foutu il débrailla sa chemise pour laisser voir un vieux T-shirt délavé, une loque datant de ses années étudiantes.

Mais cette fois les astres comme son Kératocome étaient propices. Le télescope acheté pour l'occasion et réglé au nanomètre depuis des mois faisait des merveilles.

A78 n'avait pas un étrange anneau, mais deux, parfaitement parallèle.
Hector déclencha la prise de vue offerte par le petit bijoux de technologie.

Dans quelques mois, les clichés serait affiché en première page de l'article d'Hector, il avait gagnait.

Il pouvait devenir aveugle avec l'esprit serein ...
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Ouppo
Fou du roi
Ouppo


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MessageSujet: Re: CC 116 (sujets)   CC 116 (sujets) EmptyMer 21 Mar 2018 - 22:32

Sujet : Image


Journal, entrée 1 : Qui ? Mon fils. C'est ce que j'ai trouvé aujourd'hui même. Je suis fatigué.


Journal, entrée 2 : D'où ? Je ne sais pas. Je ne sais pas. JE NE SAIS PAS. Je ne sais pas ce que je pourrais donner pour ne pas savoir. Savoir d'où. Je suis faible et égoïste et j'aurais juste aimé oublié.

Journal, entrée 3 : Quand ? Il y a un mois maintenant que Hyacinthe avait disparu. Trois jours qu'il est revenu.

Journal, entrée 4 : Pourquoi ? Il vaut mieux que je note. J'écris ce journal pour me souvenir pour plus tard, pour être sûr que je n'ai pas encore sombré. Pourquoi mon fils a-il ramené ce crâne ? Je le sais aussi.

Journal, entrée 5 : Je viens de découvrir un journal écrit de ma main, c'est mon écriture. Je, ou la personne qui m'imite bien, semble parler du crâne et de la réapparition soudaine de mon fils, revenu de je ne sais où et de ce crâne très étrange.
Je suis aller voir Hyacinthe dans sa chambre ce matin, il regardait cette chose qu'il semble avoir ramené. Je ne comprends pas et je ne comprends pas pourquoi j'ai voulu oublier.
Je ne crois pas au surnaturel, mais je ne vais pas tarder à perdre mon calme.

Journal, entrée 6 : Je me suis surpris à fixer le crâne ce matin, il est 20 heure. C'est ma mère qui m'a "réveillé" quand elle m'a appelé, me demandant si Hyacinthe était rentré sain et sauf.
Ma mère habite en France, j'ai émigré aux États-Unis d'Amérique il y a 30 ans.
Je lui pose de nombreuses questions et je perd mon calme.

Journal, entrée 7 : Je me rappel de tout. Ce crâne est un des gardiens, une des seules choses bonne de là-bas, il exauce les vœux de son porteur et il m'a rappelé. Je me rappel de tout, mais tout ce que je sais ne me permet que d'émettre une hypothèse.
Ce qui est mauvais là-bas grandis. Mon fils, néanmoins n'aurait jamais put être appelé par ce que j'ai vu en France, dans mon ancien jardin. La chose n'est pas forte, mais elle est différente de ces maux anciens, elle a une intelligence, elle a beaucoup d'ambition.
Peut-être qu'elle a trouvé dans la forêt aveugle ou dans la rivière sourde, une faille, une faiblesse dans la carapace de ces grandes choses imbéciles et diabolique. Et à travers cette faille, elle a étendue sa main et a bu, tendant et buvant, tendant et buvant.
La chose est devenue plus forte, elle est plus que cette ombre qui me regardait et m'effrayait.
Elle veut que je revienne, les gardiens l'ont finalement ressentie et comme un épiderme attaqué, ils ont finalement commencé à réagir, comme des pierres, comme les choses qu'ils sont.

Ils veulent que je revienne et je ne veux pas, mais ils connaissent ma faille. Je m'inquiete pour mon fils qui ne m'a pas parlé depuis des jours.
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Darkmichou

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MessageSujet: Re: CC 116 (sujets)   CC 116 (sujets) EmptyMer 21 Mar 2018 - 22:45

Voilà mon texte ! Le thème : les chats errants.  :nyan:

_ _ _


Il fait sombre dans cette rue, malgré un ciel dégagé. La nuit est tombée depuis quelques heures déjà, et le village semble s'être endormi sous un ciel sans lune. Seule la cloche de l'église vient troubler le silence nocturne. Il est apparemment vingt-deux heures. A peine a-t-elle fini de sonner que tous les lampadaires s'éteignent de concert, laissant la voie lactée se dévoiler dans toute sa splendeur. Cela me coupe dans ma lecture, mais je suis impressionné par ce spectacle magnifique. Le froid de ce mois de mars me fait légèrement frissonner. Ou peut-être est-ce la peur. Ou l'excitation. Je n'ai jamais été très serein, seul dans la rue, dans l'obscurité. Pourtant la nuit, c'est comme si le village tout entier se métamorphosait. Autour de moi, tout est différent. Seuls quelques relents résiduels de poissons viennent me titiller les narines, me rappelant que l'endroit était occupé par le marché quelques heures auparavant seulement.

Que le temps est passé vite. Après mon travail, je me suis installé sur ce banc, enveloppé dans ma couverture, pour lire un peu. Un drôle d'instant. Je fais plutôt cela en été d'habitude, question de météo ; mais aujourd'hui, malgré le froid, je n'ai pas pu résister à ce petit plaisir. Durant ces moments hors du temps, je ne fais pas que lire, j'observe les gens. Ils m'inspirent. Le soir, quand je rentre chez moi, je change de rôle, passant de la lecture à l'écriture. Je retranscris toutes les petites manies du vendeur de fromage, le regard franc de la vendeuse de légumes, et celui plus distant du cordonnier, les regards charmés de certaines clientes et même clients devant le jeune boulanger... Tout cela me fait rêver. Je les imagine chez eux, dans leur vie quotidienne, et les heures défilent.

Je range ma couverture dans ma sacoche, me relève et referme mon livre, une étrange histoire tout aussi passionnante de lapins partant à l'aventure pour échapper à un funeste destin. Prendre sa vie en main, toute une affaire... Je n'ai absolument aucune idée de la façon dont je dois gérer la mienne, alors autant s'inspirer des autres, ces héros du quotidien.

Reprenant machinalement le chemin de ma maison, je reste toutefois aux aguets, m'assurant qu'il n'y a rien de suspect dans une ruelle avant de m'y engager. Soudain, j'aperçois au loin une ombre. Qu'est-ce donc ? C'est trop petit pour être dangereux, mais trop grand pour passer inaperçu dans la pénombre. Je décide de repousser mes peurs, et de m'en approcher, me répétant mentalement qu'il faut parfois savoir vaincre ses peurs pour vivre sa vie comme une fabuleuse aventure. Facile à dire...

Un chat errant. Je savais qu'il en existait quelques uns dans les parages, mais je n'en avais encore jamais vu. Je m'en approche à pas feutrés, m'attendant à le voir détaler. Mais il n'en fait rien. Il reste là et me regarde à son tour. Il est magnifique, noir comme la nuit. L'approchant un peu plus, je tente de le caresser mais il se défile. Dans un instant de folie, je décide alors de lui raconter une histoire, mon histoire, et il vient curieusement se frotter contre ma jambe en ronronnant. Je découvre alors qu'il porte un collier, sur lequel sont inscrits deux mots : « Encre Nocturne ». Quel nom magnifique, parfaitement adapté à ce chat noir. Peut-être n'est-il pas si perdu que ça, ce petit chat ? Ce qui est sûr c'est que je vais rester avec lui, lui raconter mes histoires et écouter les siennes encore un bon moment !

_ _ _
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