| | Chemin d'errance ; Rythme du coureur ; Ballet Spatial | |
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Lame37
Messages : 1245 Date d'inscription : 13/06/2016 Localisation : https://www.atelierdesauteurs.com/author/1928003085/lame-wolfo/texts Humeur : Loup Aventurier Musicien Écrivain
| Sujet: Chemin d'errance ; Rythme du coureur ; Ballet Spatial Jeu 6 Juin 2019 - 21:05 | |
| Dark Souls III Rythme du coureur ; Ballet spatial blanc Chemin d'errance(-15) Une épée tournait et me transperçait, j'avais encore perdu. Je me demandais quand cela se terminerait. Je posai un regard dans le vide vers l’environnement qui défilait devant moi. Des corps tombaient les uns après les autres. Je ne parvenais pas à distinguer les alliés des ennemis parmi tous ces chevaliers qui combattaient. Tandis que mon adversaire partait vers une autre victime, je m'écroulai à mon tour. Le temps jouait avec moi et la mort encore une fois ne vint pas me cueillir. J'attendais quelques minutes qui paraissaient une éternité. Pendant cet instant, tout le monde s’entre-tuaient. C'était la débandade, le flou complet. Je ne reconnaissais bientôt plus personne dans cette masse. Le sang coulait à côté de moi. Comment un simple humain aurait-il pu supporter tout cela. Je côtoyai souvent la mort, mais jamais je n'y gouttai. À nouveau, je me relevai décidé à arrêter cette mascarade. Je ramassai une lance, sans prêter attention aux individus qui agonisaient à quelques mètres. L'être qui m'avait fait chuter quelques instants avant, était dans mon champ de vision. Je marchai, la main serrée sur mon arme. Je m'apprêtai à frapper ma cible, lorsque le sol se déroba sous mes pieds. Hélas, c’était un nouvel échec. Finalement, ma mort précédente ne m'avait pas servi de leçon. Un homme normal serait déjà six pieds sous terre à l'heure qu'il était, mais pas moi. J'étais un chevalier qui apparemment ne pouvait pas mourir. Je ne me souvenais pas de qui j'avais été. Je me rappelai juste d'un gros rocher qui m'avait heurté de plein fouet. Péniblement je refaisait surface parmi la nuée compacte et maintenant indiscernable de guerriers et cadavres. Je ne savais plus contre qui je luttais. J'avais toujours la lance et dans un élan de folie, je l'envoyai au loin. Je continuai mon chemin à travers les corps et les débris de diverses machines de siège et de guerres en bois. Des armures brisées d'autres guerriers jonchaient la terre. C'est alors que je perçus un cri, sûrement un vautour. Les charognards attendaient leur heure, tandis que je cherchais désespérément la mienne. Un pas et j'enjambai un cheval inerte. Déjà, les mouches arrivaient, un épais brouillard obscurcissait ma vue. Puis une flèche siffla à mes oreilles et je ne pus l'éviter. Néanmoins, était-ce un signe, le destin ou une énième raillerie ? Je croyais même entendre la faucheuse rire. Cette fois, je restai cloué sur place, immobile. Plus aucun souffle ne sortait de ma bouche, le vent me balayait les cheveux. Quelques minutes passaient, des rapaces allaient et venaient se délecter. Un lézard zigzaguait entre les corps pour finir sa course sous ma botte. Je frémissais et ce ne fut pas aujourd'hui que je quittai ce monde. J'entendis un cor vibrer et sonner. C’était la retraite d’un camp et la victoire de l’autre. Mais j’ignorais dans lequel je me trouvait. Le combat cessa et en me relevant je vis des blessés se faire ramener par leur camarades et les rescapés repartir vers leur campements. Je me doutais que les guerriers s’étaient battus pour des seigneurs voulant étendre leur territoires. Cependant, je ne les rejoignais pas car je n’appartenais à aucun camp. Je regardais le ciel et marchait seul en silence. Si aujourd'hui, je devais tirer une conclusion, je dirais que je n'avais pas pu voir la lumière de l'au-delà. J'étais comme un fantôme dont la seule existence était d’errer parmi les champs de bataille. Voilà ce que j'étais et ce que je serais pour longtemps. J'avais oublié mon nom et j’étais frappé d’amnésie quand je croyais mourir. Je continuais à avancer sans but, sans savoir qui j'avais été. Le lointain s'ouvrait désormais à moi. Une plaine, une étendue d'eau, un incendie, une tempête ou que savais-je encore. Si seulement c'était le signal, l'aboutissement de ma longue et pénible route. J'étais un chevalier solitaire condamné à fouler cette terre sans pouvoir mourir. Je savais que je pouvais saigner et souffrir, ainsi que me battre et manier des armes. Quand je croyais mourir, j'oubliais presque tout, sauf comment ça m'arrivait. Je faisais mon chemin tout en méditant. Mes blessures ne guérissaient pas aussi vite que mon cœur repartait. J'avais la sensation d'avoir un bras qui repoussait doucement. J'errai sans réel but. Si je perdais une partie vitale comme la tête ou un organe respiratoire, je n'étais pas sûr de revenir. Je n’avais pas d’épée, juste une armure abîmé et un peut-être une monture qui devait attendre au loin. Je n’avais aucun souvenir à part mes différentes morts. Je sortais de ma poche un médaillon dont j'ignorais tout. C'était un petit collier en fer avec une pierre rouge sang un peu brisée. Soudain quelque chose me heurta et je cru mourir encore… Traversée sans but (ancienne version) - Corrections :
Une épée tournait et me transperçait, j'avais encore perdu. Quand cela se terminerait-t'il = terminerait-t-il ? Je posais = enlever e S pour que ton verbe soit au passé simple au lieu du conditionnel un regard dans le vide vers l’environnement qui défilait devant moi. Des corps tombaient les uns après les autres. Qui se battait contre qui ? Je n'aurais pas su le dire. Tandis que mon adversaire partait vers une autre victime, je m'écroulai à mon tour. Le temps jouait avec moi et la mort encore une fois ne vint pas me cueillir. J'attendais quelques minutes paraissant une éternité. Pendant cet instant, allié = alliés comme ennemis, s’entre-tuaient = s'entretuaient. C'était la débandade, le flou complet. Je ne reconnaissais bientôt plus personne dans cette masse. Du sang coulait à côté de moi. Comment un simple humain aurait-il pu supporter tout cela. Je côtoyai la fin, la mort tout le temps, mais jamais je n'y gouttai.
À nouveau, je me relevai décidé à arrêter cette mascarade. Je ramassai une lance, je ne prêtai pas attention aux individus qui mourraient vraiment à quelques mètres. L'être qui m'avait fit = fait chuter quelques instants avant, était dans mon champ de vision. Je marchai, la main serrée sur mon arme. J'allais frapper lorsque le sol se dérobait = se déroba sous mes pieds. C'était encore raté. Finalement, ma mort précédente ne m'avait pas servi de leçon. J'étais un chevalier qui apparemment ne pouvait pas mourir. Je ne me souvenais pas de qui j'avais été. Je me rappelai juste du gros rochet = rocher qui m'avais heurté de plein fouet.
Un homme normal serait déjà six pieds sous terre à l'heure qu'il était, mais pas moi. Je refis surface parmi la nuée compacte et maintenant indiscernable. Je ne savais plus contre qui je luttais. J'avais toujours la lance et dans un élan de folie, je l'envoyai au loin. Peut-être avait-elle touché quelqu'un, peu m'importais = m'importait. Je continuai mon chemin à travers les cadavres et les débris de machines de siège en bois. Des armures brisées d'autres guerriers jonchaient la terre. Un oiseau criait, sûrement un vautour. Les charognards attendaient leur heure. Et moi, je cherchai désespérément la mienne. Quand le repos éternel, virgule inutile me serait-il enfin accordé ? Un pas et j'enjambai un cheval inerte. Déjà, les mouches arrivèrent, un épais brouillard obscurcissait ma vue. Puis une flèche sifflait = siffla à mes oreilles et je ne pus l'éviter.
Néanmoins, était-ce un signe, le destin ou une énième raillerie ? Je croyais même entendre la faucheuse rire. Cette fois, je restai cloué sur place immobile. Plus aucun souffle ne sortait de ma bouche, le vent me balayait les cheveux. Je frémissais et ce ne fut pas aujourd'hui que je quittai ce monde. Débité, je me remettais debout, quand j'entendais = j'entendis un cor vibrer et sonner. Était-ce la retraite ou bien la victoire d'un camp ? C'étaient probablement les deux, car tout autour de moi, l’affrontement cessait. Quelques minutes passaient, des rapaces allaient et venaient se délecter. Un lézard zigzaguait entre les corps pour finir sa course sous ma botte.
Je regardais le ciel et reprenais mon cheminement. Si aujourd'hui, je devais tirer une conclusion. Je virgule au lieu du point dirais que je n'avais pas pu voir la lumière de l'au-delà. J'étais comme un fantôme dont la seule existence était vouée à se répéter sans cesse. Voilà ce que j'étais et ce que je serais. J'avais oublié mon nom et ma réelle histoire s'échappait toute seule quand je croyais mourir. À chaque fois, je supposai que c'était la première fois. Cependant, ce n'était très certainement pas la dernière. J'allais continuer à errer sans but, sans savoir qui j'avais été. Le monde ne porterait pas ma trace et nul ne raconterait ma vie. Je n'étais qu'un passager, un mirage.
Le lointain s'ouvrait désormais à moi. Une plaine, une étendue d'eau, un incendie, une tempête ou que savais-je encore. Si seulement, virgule inutile c'était le signal, l'aboutissement de ma longue, pénible et visiblement infinie route. J'étais éternellement un chevalier solitaire condamné à fouler cette terre sans pouvoir mourir. Si j'étais peut-être immortel, je savais que néanmoins, je pouvais saigner et souffrir. Quand je mourrais, j'oubliais presque tout, sauf comment ça m'arrivais = m'arrivait. Je continuais d'avancer tout en méditant. Il se pouvait que mes blessures ne guérissent forcément pas aussi vite que mon cœur repartait. J'avais la sensation d'avoir un bras qui repoussait doucement. J'errai sans réel but. Si je perdais une partie vitale comme la tête ou un organe respiratoire, je n'étais pas sûr de revenir. Et puis soudain quelque chose me heurtait. Et c'était reparti, comment es-ce = est-ce que je mourrai cette fois-ci ?
Dernière édition par Lame37 le Dim 22 Aoû 2021 - 16:08, édité 15 fois | |
| | | K Emmerdeur officiel
Messages : 440 Date d'inscription : 13/11/2017
| Sujet: Re: Chemin d'errance ; Rythme du coureur ; Ballet Spatial Ven 7 Juin 2019 - 13:29 | |
| Bonjour, ceci est un compte rendu du MAC du 6 juin. Cela veut dire qu'il prend en compte non seulement mon avis, mais aussi celui de Titi, Ouppo, Ippa et Lilie. Je remercie particulièrement Titi pour la prise de Note.
Tout d'abord, c'est un texte avec un excellent concept. Cette immortalité traité à la manière d'Highlander marche très bien. C'est très accrocheur. De plus la narration, très en direct malgré l'utilisation du passé simple, donne impression de vivre la scène, d’être dans le personnage. Cela renforce le sentiment d'être propulsé dans l’histoire. Notons enfin que l'univers décrit, quoique très esquissé, semble prometteur.
Après la force du concept en devient paradoxalement sa principale faiblesse. Un peu comme dans le film Edge of Tomorrow, où Tom Cruise meurt et ressuscite en permanence, cette toute puissance supposé donne un sentiment de distanciation. Pourquoi s'inquiéter pour lui si il ne va pas mourir ? C'est d'autant plus dommage que cette immortalité n'est que supposé par le narrateur. C'est sans doute lié au côté presque trop parfait que dégage le personnage, à la limite d'un Gary Stu. Le voir plus à terre pourrait éviter cette écueil. Pour le moment, il semble se remettre de sa chute en quelques secondes.
Sur la forme, c'est aussi un peu plus compliqué. Déjà la densité des actions et le côté compact des paragraphes gène la lecture. Peut-être plus de retour à la ligne pourait alléger la lecture. Enfin, si l'utilisation de phrases simples apporte un sacré rythme, le fait de commencer toujours par le sujet "je" rend la narration très monotone, ainsi qu'étonnement trop peu introspective, malgré des transitions entres description et pensées trop fréquentes, perturbant parfois la compréhension. A l'inverse, le récit est trop carré pour un personnage perdu dans une bataille et souffrant partiellement d’amnésie.
Il est à noter que le dernier paragraphe, où il ne se passe finalement pas grand chose, en devient le plus fort. Peut-être un signe qu'il faut rallonger les paragraphes ? C'est peut-être aussi l'occasion d'ajouter des éléments de décors autours du personnage, pour ajouter des détails sur un monde qui semble prometteur. [/i][/i] | |
| | | Lame37
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| Sujet: Re: Chemin d'errance ; Rythme du coureur ; Ballet Spatial Mer 5 Mai 2021 - 14:20 | |
| - Remerciement :
Merci K, c'est gentil. J'ai un peu pris en compte l'avis de tout le monde. C'était agréable de participer au MAC. J'ai relu, corrigé à nouveau et réglé les soucis de temps. A l'avenir, je tenterai d'approfondir les descriptions et la vision du personnage. Dite-moi ce que vous pensez de cette nouvelle version. Encore merci, c'était pour un CC. C'est donc normal d'avoir un format un peu décousu. Petit bonus pour les gens curieux. Le perso faisait déjà parti de mon imaginaire avant le CC. Et s'il parait immortel, il n'est pas éternel. Je vous laisse méditer là dessus.
Hello, cela faisait longtemps que je n'avais pas posté de texte court. Après une correction rapide, voici des écrits supplémentaires que j'avais malgré moi laissé de côté. Bonne lecture. Symphony - End of the World blanc
Rythme du coureur
Ainsi, tu te lances Et tu recommences. Une nouvelle foulée, Et tu ne veux pas t'arrêter. Tu te sens libre de vivre, Et fais tout pour survivre.
Alors que la pluie te recouvre, Et que malgré tout, tu souffres. Sauvage, tel un animal, Intérieurement, tu as mal. Cependant, tu es allé loin, Alors écoute ce refrain.
Rien ne t'arrête, Non, aucune tempête. Ni la neige de la Toundra, Ou le désert du Sahara. Tel un battant, tu prends le vent, Oui, tu es un vrai survivant.
Tu cours parfois en solitaire, Et fais ton chemin sur Terre. Ni le vent, ni personne, Rien ne te désarçonne. Nul ne te stoppera, La vie est un combat.
Seul, tu traces ton destin, Tu tiendras jusqu'au matin. En groupe grâce à elle ou lui, Tu avances même la nuit. Qu'importe l'heure ou le jour, Et c'est ainsi comme toujours.
Rien ne t'arrête, Non, aucune tempête. Ni la neige de la Toundra, Ou le désert du Sahara. Tel un battant, tu prends le vent, Oui, tu es un vrai survivant.
La fatigue commence à t’atteindre, Mais cela ne va pas t’éteindre. Peu importe les caprices temps, Tu te risques à tout instant. Tant que la motivation sera là, Toujours plus loin, tu continueras.
Cours, va vers le firmament, Demain, tu iras au-devant. Résiste, que ton cœur palpite, Souviens-toi, seul on va vite. Mais ensemble, on va plus loin, C’est ainsi que tu trouveras ton chemin.
- Rythme - AV :
Rythme du coureur/AV Ainsi, tu te lances Et tu recommences. Une nouvelle foulée, Tu ne peux t'arrêter. Tu te sens libre de vivre, Tu fais tout pour survivre.
Alors que la pluie te recouvre, Et que malgré tout, tu souffres. Sauvage, tel un animal, Intérieurement, tu as mal. Cependant, tu es allé loin, Alors écoute ce refrain.
Rien ne t'arrête, Non, aucune tempête. Ni la neige de la Toundra, Ni le désert du Sahara. Tel un battant, tu prends le vent, Oui, tu es un vrai survivant.
Tu cours parfois en solitaire, Tu fais ton chemin sur Terre. Ni le vent, ni personne, Rien ne te désarçonne. Nul ne te stoppera, La vie est un combat.
Seul, tu traces ton destin, Tu tiendras jusqu'au matin. En groupe grâce à elle ou lui, Tu avances même la nuit. Qu'importe l'heure ou le jour, Et c'est ainsi comme toujours.
Rien ne t'arrête, Non, aucune tempête. Ni la neige de la Toundra, Ni le désert du Sahara. Tel un battant, tu prends le vent, Oui, tu es un vrai survivant.
Cours, va vers le firmament, Demain, tu iras au-devant. Résiste, que ton cœur palpite, Souviens-toi, seul on va vite. Mais ensemble, on va plus loin, C’est ainsi que tu trace ton chemin.
blanc
Ballet spatial
L'espace, l'infini, il n'y a presque rien si ce n'est des milliards d'étoiles. La Voie Lactée se dessine et une comète passe en une fraction de seconde. Une lueur brille au loin et un vaisseau spatial arrive à toute vitesse. Il ressemble à une balle de pistolet de part sa forme et sa couleur grisâtre. Face à l'ensemble de l'univers, le module semble minuscule. Et puis tout s’accélère, tout frémit autour du véhicule. Un météore part s'écraser quelque part dans le néant. Quelque chose de transparent apparaît à l'horizon et le bolide voyage très vite dans sa direction. Un looping, un virage à gauche, il évite un débris de roche. Son réacteur est très actif et le vaisseau passe au travers d'un objet flottant. Celui-ci est d'apparence allongé, on voit au travers et ça ressemble étrangement à un verre. Le passage du module est à peine perceptible et une répercussion se produit à l'autre bout du mystérieux "verre spatial". La Voie Lactée s'étend aux alentours et il n'y a aucun bruit dans cette immensité. En regardant le récipient, on peut voir deux trous qui sont le signe que le véhicule en forme de balle est passé au travers.
Le bolide fait un tour sur lui-même et fonce cette fois en vrille de la base du verre jusqu'à l'autre côté. Chaque paroi se referme après chaque fissure et bouche alors l'interstice créé plus tôt. Le vaisseau tel un projectile inarrêtable continue sa course effrénée en passant et repassant à une vitesse folle au travers. Chaque coup se répète inlassablement. Il n'y a pas un instant de pause. Et puis l'affaire se corse. Dans le récipient, un liquide bleuté se forme à la base et remonte, un large trou en cercle est visible à un bout. Le module grisâtre s’engouffre alors dans le liquide tel un submersible. Lorsqu'il sort de l'espèce de puits, l'élément bleuté commence à se déverser et menace de toucher le petit bolide. Il n'y a que le néant, les étoiles et des astéroïdes autour d'eux. Les planètes sont trop loin pour être victime. Des rochers commencent à bloquer le passage. Le "vaisseau-balle" n'a plus le choix et repart dans l'autre sens. Il percute à nouveau le verre. L'objet est encore brisé, et se reforme toujours. Le récipient se remplit de lui-même. Cette fois, le liquide est visqueux et orange.
L'univers où se déroule la scène réserve bien des surprises, néanmoins le vaisseau à grande vitesse ne semble pas désespérer d'enfin s'en sortir. À un moment, le verre va bien finir par ne plus se reconstruire. Et soudain dans un halo de lumière, une voie de sortie se crée au milieu de l'amas d'astéroïdes agglutinés environnant. Le véhicule avait perdu la notion de l'environnement tant il est concentré sur sa course. Pourtant, elle ressemble au premier abord à un jeu et s'est révélé en fait être un énorme piège. L'intrus est presque fait comme un rat. Le passage se rétrécit à vue d’œil. Cela semble compliqué d'y aller, mais il tient bon et envoie toute sa puissance dans une ultime poussée. Il fonce et heurte les parois rocheuses. Le verre se disloque d'un coup, renversant le liquide dans l'espace confiné. La fin est proche, il n'y a pas de répit. Et soudain, un soupçon de suspens et une explosion. Le module gris s'élève alors et sort de la prison rocheuse. Il disparaît dans la lumière tandis que l'amas de roche s’effrite. Puis, un grand "FINISH" illumine l'espace qui se révèle être l'écran d'un jeu. Et sur la borne d'arcade, on peut lire le nom : "Space Ballet".
Express Ball of Space/AV - texte avant correction :
L'espace, l'infinie, il n'y a presque rien si ce n'est des milliards d'étoiles. La voie lactée se dessine et une comète passe en une fraction de seconde. Une lueur brille au loin et un vaisseau spatial arrive à toute vitesse. Il ressemble à une balle de pistolet de part sa forme et sa couleur grisâtre. Face à l'ensemble de l'univers, le module semble minuscule. Et puis tout s’accélère, tout frémit autour du véhicule. Un météore part s'écraser quelque part dans le néant. Quelque chose de transparent apparaît à l'horizon et le bolide voyage très vite dans sa direction. Un looping, un virage à gauche, il évite un débris de roche. Son réacteur est très actif et le vaisseau passe au travers d'un objet flottant. Celui-ci est d'apparence allongé, on voit au travers et ça ressemble étrangement un verre. Le passage du module est à peine perceptible et une répercussion se produit à l'autre bout du mystérieux "verre spatial". La voie lactée s'étend aux alentours et il n'y a aucun bruit dans cette immensité. En regardant le récipient, on peut voir deux trous qui sont le signe que le véhicule en forme de balle est passé au travers.
Le bolide fait un tour sur lui-même et fonce cette fois en vrille de la base du verre jusqu'à l'autre côté. Chaque paroi se referme après chaque fissure et bouche alors l'interstice créé plutôt. Le vaisseau tel un projectile inarrêtable continu sa course effrénée en passant et repassant à une vitesse folle au travers. Chaque coup se répète inlassablement. Il n'y a pas un instant de pause. Et puis l'affaire se corse. Dans le récipient, un liquide bleuté se forme à la base et remonte, un large trou en cercle est visible à un bout. Le module grisâtre s’engouffre alors dans le liquide tel un submersible. Lorsqu'il sort de l'espèce de puits, l'élément bleuté commence à se déverser et menace de toucher le petit bolide. Il n'y a que le néant, les étoiles et des astéroïdes autour d'eux. Les planètes sont trop loin pour être victime. Des rochers commencent à bloquer le passage. Le "vaisseau-balle" n'a plus le choix et repart dans l'autre sens. Il percute à nouveaux le verre. L'objet est encore brisé, et se reforme toujours. Le récipient se rempli de lui-même. Cette fois, le liquide est visqueux et orange.
L'univers où se déroule la scène réserve bien des surprise, néanmoins le vaisseau à grande vitesse ne semble pas désespérer pas d'enfin s'en sortir. À un moment, le verre va bien finir par ne plus se reconstruire. Et soudain dans un halo de lumière, une voie de sortie se crée au milieu de l'amas d'astéroïdes agglutinés environnant. Le véhicule avait perdu la notion de l'environnement tant il était concentré sur sa course. Pourtant, elle ressemblait au premier abord à un jeu et s'était révélé en fait être un énorme piège. L'intrus était presque fait comme un rat. Le passage se rétrécissait à vues d’œil. C'était chaud d'y aller, mais il tient bon et une dernière fois envoya toute sa puissance dans une ultime poussée. Il fonce et heurte les parois rocheuses. Le verre se disloque d'un coup, renversant le liquide dans l'espace confiné. La fin est proche, il n'y a pas de répit. Et soudain, un soupçon de suspens et une explosion. Le module gris s'élève alors et sort de la prison rocheuse. Il disparaît dans la lumière tandis que l'amas de roche s’effrite. Puis, un grand "FINISH" illumine l'espace qui se révèle être l'écran d'un jeu. Et sur la borne d'arcade, on peut lire le nom : "Ball of Space".
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