J’aimerais t’emmener sur les hautes montagnes du Caucase, J’aimerais t’étreindre sous l’une de ces aurores boréales, Qui embrasent nos cœurs et ces nuits dans la toundra suédoise. Et t’embrasser partout, du septentrion au sud austral.
Il est de ces soirs qu’on rêve éternels, voyage immatériel, Il est de ces absences, qui nous laissent faits de basalte, Il est de ces sourires qui se figent en souvenirs irréels, Il est de ces chemins dont on dévore l’asphalte.
J’ai arpenté tant de terres terrassées par les flammes J’ai vu ma vie sombrer, comme estoquée à l’âme J’ai été l’un de ces nomades, triste vagabond, Grimé en bandit, errant sans foyer ni raison.
Toi, tu es née, chantée par un volcan d’encre Noir comme l’ombre fuligine d’un millier d’étoiles, Fugitive et fugace, te voilà faite de vapeur verbale, Et pourtant, dans cette odyssée, tu es mon ancre.
Demain, quand viendra le temps du départ Quand nous résiderons au milieu des poussières, Quand nous serons à mille lieux de la mer, Je nous reverrai marin à mitan du gaillard.
Et dans un dernier souffle, avant le dernier voyage, Je te proposerai de défier à deux l’océan, Où nous voguerons de rire sans peur du naufrage, A un, à deux, loin des hommes, près du vent.
Spoiler:
Bon, entre nous soit dit, c'est un étron purrulent, mais c'est un peu compliqué pour moi d'écrire en ce moment, donc j'expérimente pour garder la main on va dire.
texte avant correction:
J’aimerais t’emmener sur les hautes montagnes du Caucase, J’aimerais t’étreindre sous l’une de ces aurores boréales, Qui embrasent nos cœurs et ces nuits dans la toundra suédoise. Et t’embrasser partout, du septentrion au sud austral.
Il est de ces soirs qu’on rêve éternels, voyage immatériel, Il est de ces absences, qui nous laissent fait de basalte, Il est de ces sourires qui se figent en souvenirs irréels, Il est de ces chemins dont on dévore l’asphalte.
J’ai arpenté tant de terres terrassées par les flammes J’ai vu ma vie sombrer, comme estoquée à l’âme J’ai été l’un de ces nomades, triste vagabond, Grimé en bandit, errant sans foyer ni raison.
Toi, tu es née, chantée par un volcan d’encre Noir comme l’ombre fuligine d’un millier d’étoiles, Fugitive et fugace, te voilà faite de vapeur verbale, Et pourtant, dans cette odyssée, tu es mon ancre.
Demain, quand viendra le temps du départ Quand nous résiderons au milieu des poussières,. Quand nous serons à mille lieux de la mer, Je nous reverrais marin à mitan du gaillard.
Et dans un dernier souffle, avant le dernier voyage, Je te proposerais de défier à deux l’océan, Où nous voguerons de rire sans peur du naufrage, A un, à deux, loin des hommes, près du vent.
Silenuse
Messages : 2240 Date d'inscription : 03/06/2015 Localisation : Derrière un pouet Humeur : pouet
Sujet: Re: Voyage Lun 2 Juil 2018 - 19:02
pouet oui
Citation :
J’aimerais t’emmener sur les hautes montagnes du Caucase, C'est un peu faiblard comme début, je trouve. "Je t'emmènerai" a évidemment plus de gueule, mais ça change le sens :/ J’aimerais t’étreindre sous l’une de ces aurores boréales, Qui embrasent nos cœurs et ces nuits dans la toundra suédoise. ça rime paaaaas Et t’embrasser partout, du septentrion au sud austral. Cette confusion entre le partout du corps et le partout de l'espace est vraiment subtile et vraiment classe.
Il est de ces soirs qu’on rêve éternels, voyage immatériel, Il est de ces absences, qui nous laissent fait de basalte, Il est de ces sourires qui se figent en souvenirs irréels, Il est de ces chemins dont on dévore l’asphalte. Eh, elle est coolos cette strophe !
J’ai arpenté tant de terres terrassées Moui :/ boarf, ça marche pas des masses par les flammes J’ai vu ma vie sombrer, comme estoquée à l’âme J’ai été l’un de ces nomades, triste vagabond, Grimé en bandit, errant sans foyer ni raison.
Toi, tu es née, chantée par un volcan d’encre Noir comme l’ombre fuligine d’un millier d’étoiles, Fugitive et fugace, te voilà faite pabô, alors que le reste est classe classe classe de vapeur verbale, ça rime paaaaas Et pourtant, dans cette odyssée, tu es mon ancre.
Demain, quand viendra le temps du départ Quand nous résiderons au milieu des poussières,. Quand nous serons à mille lieux lieues de la mer, Je nous reverrais pas de s marin à mitan du gaillard. Marin à mi-temps
Et dans un dernier souffle, avant le dernier voyage, Je te proposerais pas de s de défier à deux l’océan, Où nous voguerons de rire sans peur du naufrage, A un, à deux, loin des hommes, près du vent. La fin fait un peu Céline Dion x Garou quand même. SOUS LE VEEEEEEEEEEENT
Beh moi, je l'ai trouvé cool, ce poème ! Certes, il y a des maladresses et non les fulgurances qui font ton génie de poète. Mais les évocations quasiment symboliques de la mer, assez rares chez toi, ont une force peu commune qu'on retrouve tout au long du poème. Les vers sont un poil long, mais le ton est sublime, la progression tout autant. Dommage pour la toute fin, mais bon, ça reste à mes yeux une bonne production. Bien ouej, mon cher !
Ragne
Messages : 667 Date d'inscription : 02/04/2017
Sujet: Re: Voyage Jeu 5 Juil 2018 - 11:03
Silenuse a écrit:
pouet oui
Citation :
J’aimerais t’emmener sur les hautes montagnes du Caucase, C'est un peu faiblard comme début, je trouve. "Je t'emmènerai" a évidemment plus de gueule, mais ça change le sens :/ J’aimerais t’étreindre sous l’une de ces aurores boréales, Qui embrasent nos cœurs et ces nuits dans la toundra suédoise. ça rime paaaaas Et t’embrasser partout, du septentrion au sud austral. Cette confusion entre le partout du corps et le partout de l'espace est vraiment subtile et vraiment classe.
Il est de ces soirs qu’on rêve éternels, voyage immatériel, Il est de ces absences, qui nous laissent fait de basalte, Il est de ces sourires qui se figent en souvenirs irréels, Il est de ces chemins dont on dévore l’asphalte. Eh, elle est coolos cette strophe !
J’ai arpenté tant de terres terrassées Moui :/ boarf, ça marche pas des masses par les flammes J’ai vu ma vie sombrer, comme estoquée à l’âme J’ai été l’un de ces nomades, triste vagabond, Grimé en bandit, errant sans foyer ni raison.
Toi, tu es née, chantée par un volcan d’encre Noir comme l’ombre fuligine d’un millier d’étoiles, Fugitive et fugace, te voilà faite pabô, alors que le reste est classe classe classe de vapeur verbale, ça rime paaaaas Et pourtant, dans cette odyssée, tu es mon ancre.
Demain, quand viendra le temps du départ Quand nous résiderons au milieu des poussières,. Quand nous serons à mille lieux lieues de la mer, Je nous reverrais pas de s marin à mitan du gaillard. Marin à mi-temps
Et dans un dernier souffle, avant le dernier voyage, Je te proposerais pas de s de défier à deux l’océan, Où nous voguerons de rire sans peur du naufrage, A un, à deux, loin des hommes, près du vent. La fin fait un peu Céline Dion x Garou quand même. SOUS LE VEEEEEEEEEEENT
Beh moi, je l'ai trouvé cool, ce poème ! Certes, il y a des maladresses et non les fulgurances qui font ton génie de poète. Mais les évocations quasiment symboliques de la mer, assez rares chez toi, ont une force peu commune qu'on retrouve tout au long du poème. Les vers sont un poil long, mais le ton est sublime, la progression tout autant. Dommage pour la toute fin, mais bon, ça reste à mes yeux une bonne production. Bien ouej, mon cher !
Mais si ça riiiiiime, tu as juste pas le bon accent
Un mitan, c'est le milieu d'un ntruc
CNRTL a écrit:
Vieilli ou région. Milieu (de), centre (de). Qu'elle demeure dans le trou aux fades ou dans le mitan du grand vivier, si ça lui plaît, je ne m'en embarrasse pas (Sand,Jeanne,1844, p.358).Elle arrive, pointant un bout de nez fouineur au mitan de sa face de pleine lune (Pourrat,Gaspard,1922, p.160):
Awi, j'avais pas pensé à cette référence ^^
Merci de ton indulgence, je le trouve vraiment médiocre, mais ça me fait plaisir. =) Merci pour ta lecture et ton commentaire <3